L’Association Una Voce a été fondée à Paris en 1964 avant de se répandre partout dans le monde pour faire la promotion du chant grégorien et de la messe traditionnelle. Ses buts principaux sont « de s’assurer que le Missale Romanum (édition 1962) du pape Jean XXIII soit maintenu dans l’Église comme la référence de l’une des formes de célébration liturgique et que soit sauvegardé et promu l’usage du latin, du chant grégorien et de la polyphonie sacrée ».
Una Voce dispose d’une fédération d’associations, la Fédération Internationale Una Voce (FIUV) dont l’association française est le cœur historique. Cette fédération compte aujourd’hui une quarantaine d’associations dans le monde
L’association a beaucoup contribué au débat liturgique comme le soulignait d’ailleurs notre Pape émérite Benoît XVI lorsqu’il était encore le cardinal Ratzinger : « La Fédération Internationale Una Voce a joué un rôle important par son soutien à l’utilisation de l’édition 1962 du Missel romain, en application des directives du Saint Siège. J’exprime ma gratitude aux membres de la Fédération pour ce précieux service et leur accorde ma bénédiction » (25 juillet 1996 à la Fédération Una Voce).
Una Voce France dispose depuis de nombreuses années d’une revue… qui vient de faire peau neuve.
La nouvelle présentation est plus aérée et en couleur. Elle laisse davantage de place à l’actualité liturgique et religieuse. Un dossier thématique constitue toujours le cœur de la revue : « Écrivains et Liturgie » pour le numéro de juillet-août 2013. Une grande place est laissée au chant grégorien et à la formation nécessaire pour bien le pratiquer. On peut aussi lire une rubrique proposant un « Tour de France » des organistes qui permet de découvrir les orgues et leur titulaire qui sont de bons contributeurs à la prière.
Dans un contexte difficile pour toute la presse écrite, Patrick Banken explique cette nouvelle présentation dans l’éditorial de la revue : « Nous avons décidé cette transformation, qui pour le moment n’entraîne pas de frais supplémentaires, parce que nous risquions, en laissant la revue prendre un caractère désuet, d’en détourner certains lecteurs, ou d’en trouver difficilement de nouveaux. Or ce n’est pas le moment de fléchir ! Comme vous le savez, la presse et l’édition connaissent de graves difficultés. Les raisons paraissent simples : chute du nombre de lecteurs (attirés ou non par d’autres médias) ; problèmes économiques qui restreignent les budgets familiaux ; à quoi s’ajoute parfois, pour la presse catholique, l’indifférence religieuse croissante de certains milieux. Grâce à Dieu, nous avons la chance d’occuper un créneau où l’on ne se bouscule pas, et de bénéficier dans l’ensemble, chers lecteurs, de votre fidélité et de votre générosité. Vos lettres de félicitations ou remerciements nous sont aussi un encouragement. Avec votre appui, nous comptons bien améliorer encore cette revue, la répandre autour de nous, la diffuser dans nos paroisses. Elle est pour beaucoup comme un ballon d’oxygène pour deux mois. Les thèmes que nous abordons sont autant d’antidotes aux thèmes diffusés par les puissances médiatiques d’aujourd’hui. »
Rappelons enfin qu’Una Voce anime une émission spécifique sur le chant grégorien pour Radio Courtoisie, et aussi sur les ondes de Radio Silence et sur une radio du réseau RCF, Radio Sainte Anne 56.
Toutes les précisions sont disponibles sur le site d’Una Voce.
Nombre de revues (scientifiques), dont le “manuscrit” est réalisé de manière numérique, mettent en ligne gratuitement leurs numéros anciens (en général ayant plus de cinq ans). Cela ne semble pas nuire à leur développement, et permet à des vagabonds d’internet de “”tomber dessus” parfois de manière toute à fait fortuite … et éventuellement de chercher à se procurer des numéros récents. En somme, de la “prospection passive”.
Cette version est plus agréable à lire, plus agréable, car l’ancienne l’était !
Vous lire m’apporte une certaine sérénité en plus que des meilleures connaissances, merci.
Il est vrai qu’il n’y a pas pléthore de publication dans le genre.