P. Thomas Vander Woude |
Cette belle histoire nous vient des Etats-Unis : celle d’un enfant à naître diagnostiqué trisomique à l’occasion d’une amniocentèse, et que sa mère voulait éliminer par avortement. L’apprenant, le curé d’une paroisse catholique de Gaineswoode, Virginie proposa aux parents du petit un marché : elle mènerait la grossesse à terme, et lui se chargerait de trouver des parents adoptifs…
Le P. Vander Woude posta un message sur Facebook un beau lundi matin.
La réponse fut telle qu’il fallut mobiliser un séminariste en stage à la paroisse pour répondre aux messages, trier les propositions, bref, choisir parmi les près de l.000 propositions d’adoptions qui affluèrent, submergeant complètement le secrétariat.
En définitive, trois candidatures furent retenues, non sans consulter les parents de l’enfant à naître et une agence d’adoption sérieuse pour trouver le meilleur foyer possible pour lui.
Cette histoire émeut les Etats-Unis d’autant plus que le P. Vander Woude sait ce que c’est de sauver un enfant trisomique, fût-ce au prix de la vie.
Tom Vander Woude avec ses garçons lors d’une cérémonie de fin d’études. |
Il est l’aîné d’une famille de 8 garçons, son plus jeune frère, Joseph, est trisomique. Lorsque ce dernier
eut 20 ans, il s’activait auprès de son père autour de la ferme familiale où celui-ci s’était réinstallé après une carrière dans l’aviation. Soudain, Tom Vander Woude, le père, s’aperçut que son Joseph avait disparu. Voyant que le couvercle de la fosse septique de la maison était déplacé, il se précipita et vit que son fils y était tombé – sachant qu’il n’avait pas pied, le père appela les secours puis plongea résolument dans la fange pour maintenir le garçon hors du liquide. Joseph fut sauvé mais Tom succomba au moment de le pousser dans les bras des sauveteurs, asphyxié par les gaz auquel il fut trop longtemps exposé.
Ce don de sa vie pour sauver le plus faible de ses enfants a fortement impressionné non seulement la famille de cet homme, mais toute la communauté catholique de la paroisse où il avait beaucoup œuvré avec son épouse. Dans une interview, le P. Vander Woude raconte qu’il était d’abord troublé par cette mort dans la saleté et les excréments – avant de prendre conscience du fait que Notre Seigneur, comme il dit, s’est abîmé dans une fange autrement plus révulsante en prenant tous les péchés du monde sur ses épaules pour offrir à chacun la chance du salut.
Toute l’histoire est racontée sur l’excellent site pro-vie qcv.qc.ca, ici : cela vaut vraiment la peine de la lire.
L’interview du lumineux P. Vander Woude par un franciscain de l’Immaculée, est visible ici en anglais.
A la mort de Tom Vander Woude, aidée de ses belles-filles, sa femme retailla sa robe de mariée pour en garnir son simple cercueil en bois de pin, fabriqué et offert par un ami.
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J’ai une nièce trisomique. Elle vient d’avoir son Bac, grâce à l’amour dot ses parents l’ont entourée. Elle est la seconde d’une famille de six enfants.
Que Dieu les bénisse.