Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, est vice-président de la conférence des évêques de France. Il déclare à La Voix du Nord :
« Au sein de la conférence, il y a un président assisté de deux vice-présidents. Notre rôle est de permettre le dialogue et la réflexion entre tous les évêques de France. Nous sommes plus d’une centaine. Pour ma part, je suivrais plus particulièrement les services nationaux de l’Église, situés avenue de Breteuil à Paris. »
Comment avez-vous réagi à votre élection ?
« D’abord de la surprise ! Je ne m’y attendais pas du tout. Nous ne faisons pas acte de candidature. Nous sommes élus par nos confrères. C’est une responsabilité importante mais je l’accueille comme une marque de confiance de la part de mes collègues. »
Vous êtes depuis quatre ans en Seine-Saint-Denis. Quel bilan dressez-vous de cette expérience ?
« La diversité est encore plus importante que ce que j’avais connu, à Roubaix par exemple. Il y a plus de 150 nationalités dans le département, c’est tout à fait considérable. La communauté chrétienne elle-même est marquée par nos frères d’Afrique mais aussi d’Asie. » […]
Quel regard portez-vous sur l’Église d’aujourd’hui, son avenir ?
« Moi, j’ai vraiment confiance en l’avenir. De plus en plus de personnes cherchent un sens à la vie et beaucoup en trouvent dans l’évangile ou au travers d’événements comme le mariage, la naissance. Pendant des années, on a perdu l’habitude de rendre compte de notre foi, comme le fait le pape François. Il dit l’essentiel de la foi avec de mots simples. »
Il y a tout d’abord la Parole mais doivent s’ensuivirent aussi les actes concrets. La Foi sans les actes est une Foi morte (dixit La Bible). Merci de m’avoir lue.