Alan Keyes (photo) est un « terroriste » selon ce qu’il en a
été dit ici, c’est dire qu’il n’est guère apprécié des “libéraux”. Né en 1950, ce
catholique afro-américain, conseiller de la Catholic League et militant pro vie, est un éternel candidat – malheureux, n’ayant jamais été élu – depuis 1988, mais il fut assistant du
Secrétaire d’État de l’administration Reagan de 1985 à 1987. Après avoir été membre du
Parti Républicain de 1968 à mars 2008, puis être rapidement – un mois ! – passé au Constitution Party, il est depuis le 27 avril 2008 membre de l’America’s Independent
Party.
Le 5 mai dernier, après l’interpellation de Randall Terry sur le campus de Notre Dame, il a fait paraître un communiqué dont voici des extraits :
« Chaque fois que des avorteurs arrachent un membre après l’autre d’un enfant dans la matrice, chaque fois qu’ils écrasent sa fragile tête, chaque fois qu’ils brûlent la vie de son corps avec
des solutions chimiques mortifères, chaque fois qu’ils curètent les cellules de la vie naissante des parois d’un utérus, c’est Jésus qui est de nouveau battu avec sauvagerie, avec son
crâne comprimé par les épines, ses membres désarticulés, ses mains et ses pieds transpercés par des clous, ses respirations altérées par de brûlantes douleurs et sa vie, pour finir, s’éteignant.
Chaque fois. Et chaque fois voici l’homme de sang vociférant au milieu de la foule railleuse, Barack Obama. Il hurle : “Qu’on le crucifie”. Il justifie la torture, obligeant les
spectateurs à donner la main à cette atrocité, les assurant que les clous sont payés et que les hommes de main du mal sont bien nourris et récompensés pour leur rôle dans cette crucifixion
quotidienne. Et même les vêtements de ces enfants innocents (leurs petits organes et leurs
cellules embryonnaires), comme le vêtement du Christ, il est prêt à les répartir entre ceux qui ont perpétré le massacre (…) [Avec l’arrestation de Terry] cette supposée université
catholique et son administration (…) ont déclaré crime de manifester pacifiquement contre le mal de l’avortement. Ils ont déclaré que c’était un crime que de porter témoignage, par la
prière, de la vérité sur un campus supposé être dirigé et soumis à cette vérité. Ce qui est crime pour eux est devoir pour la vérité, pour le Christ et pour Dieu. Partout où il y a des cœurs
fidèles attachés à ce devoir, devra se manifester la vocation de rejoindre Randall Terry pour défier cette intimidation. Je vais les rejoindre. Je demande à tous ceux qui depuis des années
ont prié et milité pour les enfants à naître de nous rejoindre. Je sais que vous êtes là. J’ai rompu le pain avec vous lors des dîners pour les centres de grossesses d’urgence et des groupes pour le droit à la vie. J’ai marché avec vous pour
proclamer le caractère sacré de la vie innocente et dénoncé les lois qui sanctionnent sa destruction (…) Je vais me rendre à South Bend. Je vais fouler de mes pieds le campus de Notre
Dame pour brandir l’étendard de la protection de la vie des enfants innocents pour cette génération et toutes les suivantes. Je le ferai tout au long du jour et tous les jours jusqu’à ce que,
si Dieu le veut, la honte et l’amour du Christ l’emportent sur la vaine soif de l’administration de cette université d’un “honneur” inique. Je le ferai bien que cela implique que je sois jeté
chaque jour dans la prison de mensonges et d’injustice qu’Obama, Jenkins et leurs petits copains veulent désormais construire pour ceux qui ne resteront jamais inertes et silencieux
devant Dieu et sa justice moqués (…). Si cela est une violation de propriété, alors pardonnez-la nous jusqu’à ce que la prison de South Bend soit remplie jusqu’à déborder des témoins de la
vérité, remplie au-delà de ses capacités, remplie jusqu’à ce que nous brisions les chaînes les plus lourdes, celles qui lient le cœur et l’esprit au mal, et notre nation sur la voie de sa
destruction morale et spirituelle ».