L’abominable avorteur Kermit Gosnell, “spécialiste” des avortements dits tardifs, vient d’être condamné à la prison à vie pour trois assassinats d’enfants nés viables après des avortements “ratés”. L’“affaire Gosnell” a fait l’objet d’innombrables commentaires et d’un débat national aux États-Unis, mais elle a été scandaleusement commentée par un professeur d’un collège catholique américain. Scott Lamieux est, depuis 2009 professeur adjoint en sciences politiques au College of Saint Rose d’Albany (New York), un établissement d’enseignement supérieur catholique fondé en 1920 par les Sisters of Saint Joseph of Carondelet, et qui est fréquenté par près de 5 000 étudiants. Dans un article intitulé « Cinq leçons tirées de la controverse sur la clinique d’avortement de Gosnell », et publié le 15 avril dernier dans The American Prospect donc avant le verdict du procès, Scott Lamieux écrit :
« L’affaire Gosnell appelle à un plus grand accès à l’avortement, pas à un moindre accès (…) Le meilleur moyen d’empêcher de futurs Gosnells est de traiter les avortements avant viabilité comme une procédure médicale ordinaire et sans danger, ce qu’ils sont de fait, et non pas de s’engager dans une moralisation sexiste (…) Adopter plus de réglementations qui rendraient plus rares des avortements avant viabilité sans danger, serait précisément la mauvaise leçon à tirer de cette affaire, et cela entrainerait plus de Gosnells et non pas moins. Rendre l’avortement sans danger, légal et accessible à toutes les femmes est plus important que jamais ».
Ce qui est « plus important que jamais », c’est que les établissements catholiques d’enseignement débarrassent leurs corps professoraux de ces enseignants qui méprisent le Magistère de l’Église ! Puisque nous sommes au printemps, un grand nettoyage s’impose…
Esperons que ce mauvais enseignant soit vire par l’Universite ; sinon, j’espere qu’il se trouvera qq personne habilitee pour faire remonter son article jusque sur le bureau de notre Saint-Pere.
La mère de Mr. Gosnells ayant commis l’erreur grave de ne pas avoir avorté quand elle était enceinte de lui, ne pourrait-on réfléchir à une méthode pour corriger a posteriori, cette situation ? Une invitation pressante qu’il ne pourrait refuser à l’autolyse ?
Voici une belle mentalité de moderniste : Sous prétexte de ne pas vivre l’horreur, acceptons que le mal s’installe quotidiennement dans nos vies, et appellon le Bien.
C’est ce que nous dit la bible dans l’appocalypse : “ils appellerons le mal bien et le bien mal “.
Les loups sont bel et bien dans la bergerie, c’est le moins qu’on puisse dire.