Suite au vote en 2e lecture de la loi Taubira, Mgr Raffin, évêque de Metz, appelle les catholiques à la résistance :
“Au lendemain du vote de la loi « sur le mariage pour tous »
Et maintenant qu’allons-nous faire ?
Nos gouvernants ont réussi à imposer à notre pays le “mariage pour tous”, en dépit de l’opposition grandissante et sans doute majoritaire des français. Une telle précipitation surprend, au moment où la crise économique imposerait tant d’autres priorités plus urgentes ! Quoi qu’il en soit, ne regrettons pas la mobilisation de ces derniers mois qui aura permis à beaucoup d’hommes et de femmes de France de mieux s’informer et d’affiner leurs convictions.
Rappelons-nous que ce qui est légal n’est pas forcément moral. Il peut y avoir en effet des lois que notre conscience refuse de tenir pour justes, non seulement parce qu’elles sont contraires à nos convictions religieuses, mais parce qu’elles sont contraires à cette loi naturelle inscrite dans le cœur de tout être humain. C’est le cas de l’interruption volontaire de grossesse, légale en France, mais qui n’en est pas moins une atteinte grave à la vie et que refuse toute conscience morale éclairée ou non par la Parole de Dieu.
L’histoire de l’Eglise nous rappelle que des chrétiens sont morts martyrs pour avoir refusé d’obéir aux lois de l’Etat qui offensaient leurs convictions religieuses (sacrifier aux idoles, ne pas respecter le dimanche…). Elle nous apprend aussi que, par leur témoignage silencieux et la rectitude de leur conduite, les chrétiens ont transformé la société civile. Si, ces derniers mois, l’attachement aux valeurs s’est soudain réveillé, c’est parce que notre culture demeure quoi qu’on en dise imprégnée par le judéo-christianisme. Ne rougissons donc pas de nos convictions sur la famille et le mariage. Elles sont porteuses d’un vrai projet pour notre temps qui articule de façon cohérente la vocation des personnes, l’engagement au bien commun et l’avenir de la société.
1. Toute personne humaine est sexuée, elle est masculine ou féminine, non en vertu d’une décision personnelle, mais de par la naissance. C’est en acceptant cette caractéristique de son être qu’une personne peut grandir de façon harmonieuse et heureuse.
2. Ce qui fonde la famille, c’est un homme et une femme qui s’aiment et qui s’engagent à s’aimer dans la durée, en prenant la responsabilité d’élever les enfants qui peuvent naître de leur union. Cette responsabilité n’est pas seulement d’ordre privé : elle a une dimension sociale que les lois de l’Etat ont avantage à soutenir comme l’a fait jusqu’ici en France la législation sur le mariage civil.
3. L’enfant n’est pas un droit, c’est le fruit d’un amour entre un homme et une femme. Pour sa croissance humaine et spirituelle, l’enfant a besoin d’un père et d’une mère. Aucune manipulation technique ne pourra cacher cette réalité fondamentale.
4. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Certes, ils doivent être soutenus en ce domaine par les institutions de la République, mais celles-ci ne peuvent déposséder les parents de leur droit fondamental d’éducateurs de leurs enfants.
La résistance à laquelle les circonstances présentes appellent les chrétiens n’est pas la violence des zélotes contemporains de Jésus, mais la force tranquille des béatitudes, fondée sur la réflexion et le discernement, la méditation des Ecritures et la prière. L’homme des béatitudes ne tient pas pour acquis ce que tout le monde pense, dit et fait. Il ne tient pas pour acquis ce que l’opinion présente comme une évidence ou une certitude, il se laisse conduire par l’Esprit Saint vers la vérité tout entière.
Cette résistance devra tôt ou tard s’incarner dans des engagements concrets et elle a une dimension politique, mais il n’appartient pas aux pasteurs de l’Eglise de l’organiser, leur rôle est de soutenir et d’éclairer. Tel est l’objet de ce message.
c’est une très grande joie de voir ainsi, enfin, un Evêque de France prendre publiquement une telle position.
Puissent les autres Evêques de France faire preuve d’un semblable courage et l’Eglise catholique ne sera pas morte.
Pour me “rafraîchir ” l’Ame, entre autre, je viens de réécouter “Miracle de Noël” 2010 ouf ! j’ai sorti la tête de cette eau boueuse ; évidemment cela se passe en Novembre 2010, au Canada, (on peut rêver qu’un de ces jours….).
Que les veilleurs continuent de veiller (avec Jésus) ne nous endormons pas.Merci aussi à ces Mamans les garantes de la Lumière. Prières et chapelets…. sont une force terrible contre le MAL;
Merci encore de nous informer tel que vous le faites et longue vie à vous.
Je rejoins sincèrement Mrg Rafin dans son appel à la résistance, envers cette nouvelle infamie que seules des consciences pourries par l’idéologie de la franc maçonnerie pouvait produire et inventer .
Cependant je reconnais être en réel décalage par rapport à l’attitude pastorale de cet évêque , dans la mesure ou le mode de résistance pieux et paisible qu’il préconise , sera hautement méprisé par ce gouvernement impie , cherchant évidemment la disparition totale de la chrétienté en France. Je suis bien plutôt enclin à concevoir un mode de résistance ouvert , ardent , dynamique et sans concession , de nature à poser d’énormes problèmes à la mise en oeuvre pratique de cette loi scélérate, et pour affirmer les choses comme elles doivent l’être , emmerder le pouvoir politique ,au point de lui rendre sa vie et son activité insupportables. Je conçois parfaitement qu’il peut s’agir d’un genre d’affrontement assez risqué ou les conséquences judiciaires peuvent être importantes. Cependant il faut avoir à l’esprit que la politique sur des enjeux sociétaux aussi graves , n’est pas une promenade de santé , et donc un rapport de force parfois vigoureux.
Par ailleurs , je ne suis également pas d’accord avec Mrg Rafin sur l’attitude des évêques de France face à ce drame sociétale. En effet l’évêque de Metz préconise une forme de soutien religieux et passif, alors que dans ce combat très grave , nous avons besoin de prélats catholiques, qui sortant de leur réserve frileuse, seront les véritables acteurs et organisateurs actifs de cette résistance.
Il est impensable d’envoyer les chrétiens au casse pipe contre le pouvoir gouvernemental, tout en qualité d’évêque restant sagement en retrait et en sécurité , à l’abri de son palais épiscopal. Comme donc dans une guerre, les chefs doivent montrer l’exemple de la vaillance et non pas demeurer sagement en arriéré.
Tout à fait d accord avec vous.
Veiller n est pas dormir. Ceux qui désirent continuer à dormir vont subir un réveil des plus…douloureux en vu du fait que en face, nous avons une armée en ordre de bataille : la F.M.
Le mieux serait de créer une structure pour parer à cela, le jour ou cela commencera à “sentir VRAIMENT” mauvais.
Pour preuve tapez Projet Global2000 sur Google…
si il y a des intéressés,,faites vous connaître.
En UDP avec vous tous
“Il est impensable d’envoyer les chrétiens au casse pipe contre le pouvoir gouvernemental, tout en qualité d’évêque restant sagement en retrait et en sécurité , à l’abri de son palais épiscopal. Comme donc dans une guerre, les chefs doivent montrer l’exemple de la vaillance et non pas demeurer sagement en arriéré.”
Je ne suis pas d’accord avec vous, le rôle d’un évêque est de rassembler les catholiques et il ne peut pas prendre des positions politiques
Personnellement je vote, faute de mieux, pour le FN. Mais je sais qu’il y a d’excellent catholiques inspirés par certains évêques qui peuvent avoir voter pour les socialistes , voir pour les verts , ou le front de gauche.
Il n’y a pas un parti en France qui représente les catholiques ,ceux qui le prétendent comme Boutin ne sont pas crédibles
Dans cette situation ce qui me gène, c’es justement que de trop nombreux évêques se couchent devant le pouvoir UMP/PS et interviennent plus ou moins sournoisement au moment des élections contre le FN accusé de manquer de charité vis a vis des étrangers mais ils oublient que ces étrangers sont souvent des malfaiteurs qui déstabilisent notre société .
Et je ne preux que féliciter Mgr Raffin de sa prise de position. A nous de savoir au prochaine élections choisir les hommes qui ne sont pas impliqué dans le vote de ces lois immorales et de se battent contre ceux qui les ont voté
bravo, cela parait indiscutable
“leur rôle est de soutenir et d’éclairer. Tel est l’objet de ce message.”
rien que ça ce serait déja pas mal
Merci Monseigneur
Par cette loi comme celle de l’avortement, c’est Jésus que l’on crucifie. Qu’on le veuille ou non c’est bien le peuple qui a crié : “A mort Jésus” au moment de son procès. En fait tous les peuples et chacun de nous. Pendant ce temps les apôtres ont gardé le silence, renonçant ainsi à leur devoir de citoyen Hébreux. Bien sûr ce n’est pas de révélation canonique, mais Maria Valtorta nous dit qu’à cette occasion, Marie les yeux comme phosphorescent d’une colère tranquille les aurait traité de LIMACE, disant qu’elle était tenue de garder le silence car Jésus étant donné aux apôtres. Mais que s’ils ne voulaient pas le défendre publiquement ils auraient dû au moins lui rendre Jésus, et elle l’aurait alors défendu bec et ongles. Messieurs les évêques, si vous ne voulez pas défendre publiquement Jésus, alors rendez-le au moins à Marie. Mais appelons un chat un chat, et une lâcheté une lâcheté qui sera discerné comme telle par le bon peuple de France.
Merci Monseigneur! Comme vous nous faites du bien… Continuez à soutenir les chrétiens.
Pour mon humble part, ma résistance à cette loi nauséabonde commencera par ne pas utiliser la terminologie qu’elle entend imposer.
Je n’utiliserai jamais le beau mot de “mariage” pour désigner l’union contre nature et monstrueuse en ce sens qu’elle est par nature stérile, de deux homosexuel(le)s.
“Pseudo-mariage”, “mariage inverti”, “singerie du mariage” me semblent parfaitement adaptés à la désigner, et l’imagination de chacun peut se donner libre cours.
Je fais aussi le voeu personnel de ne jamais cautionner cette dérive infâme, en refusant par avance de jamais participer à une telle simagrée par ma présence personnelle, ni de m’y associer (cadeau, voeux, etc) quelles qu’en soient les circonstances.
J’affirmerai bien haut, dans le cercle de ma famille et de ma descendance, l’abjection et l’indignité de ces simulacres.
Une paire d’homos n’aura jamais la valeur et la dignité du seul vrai couple.
Je regrette le dernier paragraphe. Les pasteurs ne peuvent pas se contenter de soutenir et d’éclairer en restant à l’arrière, ils doivent être aussi en première ligne comme quelques uns d’entre eux et comme les martyrs cités plus haut.
« emmerder le pouvoir politique ,au point de lui rendre sa vie et son activité insupportables » pourquoi pas s’il n’y a pas de violences sur les personnes… mais comment lui rendre son activité impossible ?
Merci à Mgr Raffin et à tous ceux, évêques et prêtres qui nous ont soutenus et qui nous soutiennent encore.
Il se réveille avant de partir à la retraite,bravo !!!! on dirait un vieux général qui tente un baroud d’honneur…. et ca fait pschiiiit…
POUR RAPPEL (source républicain lorrain):
“”Interrogé le 11 novembre dans le Républicain lorrain, Mgr Raffin, évêque de Metz a répondu aux questions qui portaient sur la Messe traditionnelle qu’il a dû concéder à Metz-Plantières chaque dimanche. L’enthousiasme n’est pas au rendez-vous. Le journaliste lui demande d’abord son avis sur les fidèles.
Voici la réponse :« Ce sont des catholiques plutôt jeunes qui, dans leur majorité, ne sont pas Mosellans [d’origine]. Il y a beaucoup de militaires, de jeunes familles, qui ont demandé à profiter des possibilités offertes par Benoît XVI d’assister à une messe en latin selon l’ancien rite. La règle est qu’ils doivent constituer un groupe stable aux effectifs pas dérisoires. En réalité, c’est un groupe stable, en dehors des vacances scolaires où ils partent… Ce n’est pas grand chose en soi. Je ne vais pas les voir et je n’ai pas l’intention d’y aller ».
Question suivante : Comment les appelez-vous ? Traditionalistes ? Néo-traditionalistes ?
Réponse de l’évêque : « ce sont essentiellement des jeunes qui idéalisent un passé qu’ils n’ont pas connu. Moi, je pense qu’ils se trompent de siècle ».
En 2006, Mgr Raffin est déjà l’un des instigateurs d’un COMMUNIQUÉ DES ÉVÊQUES DE l’Est de la France. En voici, sans commentaire, le texte intégral. Seul l’évêque de Langres (ô ironie, voir page suivante) n’a pas signé :
« Réunis, le 25 octobre 2006 à Lons-le-Saunier, dans le cadre de l’Instance Régionale Évêques-Prêtres, les évêques de la Province ecclésiastique de Besançon et les évêques des diocèses concordataires de Strasbourg et de Metz ont décidé de faire part au Saint-Siège de leurs inquiétudes suscitées par la création de l’Institut du Bon Pasteur, dans l’archidiocèse de Bordeaux, et l’éventualité de la publication d’un Motu proprio du Pape Benoît XVI généralisant l’usage du rite tridentin pour la célébration de la messe.
Les évêques, soucieux du bien commun et de l’unité de l’Église, ont pris cette initiative en raison du trouble ressenti par beaucoup de fidèles, de diacres et de prêtres de leurs diocèses respectifs.
Estimant que la liturgie est l’expression de la théologie de l’Église, les évêques redoutent que la généralisation de l’usage du Missel romain de 1962 ne relativise les orientations du concile Vatican II. Une telle décision risquerait aussi de mettre à mal l’unité entre les prêtres, autant qu’entre les fidèles.
Depuis de nombreuses années, d’importants efforts de formation liturgique ont été réalisés ; les évêques s’en réjouissent et encouragent leurs diocésains à poursuivre le travail engagé. “”
Il trimbale de vieille casserole ce fonctionnaire payé par l’etat monseigneur … qu’il montre l’exemple du martyr…
“Question suivante : Comment les appelez-vous ? Traditionalistes ? Néo-traditionalistes ?
Réponse de l’évêque : « ce sont essentiellement des jeunes qui idéalisent un passé qu’ils n’ont pas connu. Moi, je pense qu’ils se trompent de siècle ».”
Sans doute vous este du 20eme siècle ils sont du vingt et unième, ils sont l’avenir. Ils n’idéalisent pas le passé mais juge du présent de l ‘Eglise de France et de l’état ou vos élucubrations l’ont mise
La déclaration de Mgr Raffin n’a pas – semble-t-il – beaucoup interessé les responsables du site officiel de la CEF …
http://www.eglise.catholique.fr/accueil.html
Contrairement à celle de Monsieur l’évêque de Nice, qui par sa brièveté centrée sur un seul sujet évoqué de manière très réductrice ne peut que susciter de multiples interrogations pour qui essaie de lire entre les lignes …
Monsieur l’évêque de Nice comme malheureusement une bonne parti des évêques de France fait la promotion déguisée de l’homosexualité.
Ce n’est pas sans raisons que Benoît XVI, a demandé de ne pas admettre dans les séminaires les homosexuels, espérons que François maintiendra cette interdiction