Il y a quelques jours Andrea Tornielli rapportait des propos de Mgr Piero Marini en marge d’un Congrès eucharistique au Costa Rica : l’archevêque, ancien cérémoniaire de Jean-Paul II et un temps celui de Benoît XVI, a déclaré :
« Il est nécessaire de reconnaître les unions des personnes de même sexe ; il y a beaucoup de couples qui souffrent parce que leurs droits civils ne sont pas reconnus. Ce que l’on ne peut pas reconnaître, c’est que ces couples soient mariés. »
Il réagissait à une question sur la laïcité de l’Etat, abordant spontanément cette question des unions homosexuelles.
Au cours de cet entretien dithyrambique à propos du pape François – « On respire un air frais, c’est une fenêtre ouverte sur le printemps et l’espérance. Jusqu’ici nous avions respiré des eaux de marécages, qui sentent mauvais » – Piero Marini dit aussi toute la simplicité de Jean-Paul II, se bornant pour Benoît XVI à critiquer son choix d’ouvrir un compte Twitter…
Il est vrai que Benoît XVI n’eût pas apprécié cette sortie sur la reconnaissance civile des unions homosexuelles, vu la déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la Foi sur son caractère inacceptable du point de vue catholique. Mgr Marini semble avoir oublié que Jean-Paul II lui-même l’avait solennellement approuvée, en la fête de saint Charles Lwanga et ses compagnons, morts martyrs pour ne pas avoir voulu participer à des actes homosexuels.
Mgr Piero Marini n’est pas seul : le cardinal Paglia – du Conseil pontifical pour la famille ! – et le cardinal Schönborn se sont aussi exprimés en ce sens.
Le théologien suisse Martin Rhonheimer vient de faire une mise au point en déclarant que ces unions civiles sont une « discrimination » à l’égard des couples mariés.
« Outre qu’elle contiennent un message moral erroné, elles consistent en réalité à discriminer à l’égard des personnes mariées, qui se sont volontairement engagés dans le cadre d’une union ordonnée à la transmission de la vie humaine, en acceptant tous les fardeaux et toutes les responsabilités de cette tâche. »
Le P. Rhonheimer a ajouté, au cours d’un entretien avec Catholic News Agency : « Conférer une égalité légale aux unions de même sexe revient à établir publiquement, dans le sytème légal, le principe de la dissociation entre la sexualité et la procréation. »
Il n’exclut pas pour autant des solutions de droit privé qui pourraient protéger les droits civiles de ces couples, facilitant par exemple le secours mutuel en cas de maladie ou dans la vieillesse, ni des des adaptations en matière de droit successoral.
CNA rapporte sa déclaration selon laquelle l’acceptation des unions civiles homosexuelles revient à les mettre sur le même plan que le mariage, qui « est par sa nature même l’union entre un homme et une femme. »
« Mais en mettant sur un pied d’équivalence les unions homosexuelles et le mariage, le système légal commence à intégrer un principe qui en réalité transforme la nature du mariage en tant qu’institution sociale et légale. Outre que cela constitue une discrimination à l’égard de ceux qui consentent à des sacrifices considérables pour élever leurs enfants et qui contribuent d’une manière très essentielle et irremplaçable au bien commun de la société dans la durée, cela comporte des conséquences imprévisibles, sur le long terme, pour l’ensemble du système légal et social. »
L’idée de reconnaître les unions civiles homosexuelles va nécessairement de pair avec l’idée qu’il n’y a pas de lien moral nécessaire entre la sexualité et la procréation qui nous vient de la « révolution sexuelle » au XXe siècle. « Toute tentative visant à prouver l’égalité, sur le plan social et politique, entre unions hétérosexuelles et homosexuelles est vains, pour la simple raison que les unions homosexuelles sont par leur propre nature non-procréatrices. »
Si la tendance homosexuelle est un désordre, a-t-il ajouté, il ne faut pas blâmer ceux qui en font l’expérience ni les considérer comme coupables du fait qu’ils l’éprouvent. « D’un autre côté, l’Eglise enseigne que les actes homosexuels sont gravement et intrinsèquement peccamineux et que par conséquent les personnes ayant une orientation homosexuelle doivent s’abstenir des actes sexuels, en restant dans la continence (à égalité avec les personnes célibataires). »
La question se pose dès lors quand même : faut-il reconnaître des « solutions de droit privé » aux couples homosexuels ? Le P. Rhonheimer affirme que oui, malgré sa mise au point sur l’enseignement moral de l’Eglise qui a longtemps été partagé par le plus grand nombre, connaissant l’Eglise ou non.
Il me semble qu’il y a une seule manière d’en sortir ; en « désexualisant » l’accès à des solutions de droit privé qui ne devraient pas être accordées comme une sorte de prime à l’activité homosexuelle, mais imaginées pour venir au secours, dans notre société éclatée, aux personnes qui font le choix, quel que soit leur lien affectif ou effectif, de vivre ensemble pour des raisons humaines et pratiques, en reconnaissant le service qu’elles se rendent mutuellement et dont elles déchargent une collectivité de plus en plus sollicitée pour compenser les manques de l’entraide ou de la proximité familiale ; manière aussi d’assouplir le poids fiscal qui ne laisse aujourd’hui pas aux personnes seules le loisir de transmettre leur patrimoine à un proche sans laisser l’Etat se servir très largement au passage.
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Tout ce charabia pseudo-théologique pour une question simple: La sodomie est-elle oui ou non un affront à Dieu et à sa nature sacrée ? Poser la question est y répondre. Le reste est une question de médecine mentale.Les affections entre personne de même sexe ne sont pas peccamineuses “in se“;elles le deviennent quand leur expressions se sentent obligées de passer par la sexualité. Finalement,oui,cette attirance peut être contrôlée. D’abord,se servir de sa tête au lieu de son cul et demander au Seigneur de guérir cette erreur d’aiguillage. Demandez à cent sodomites s’ils ont essay ce remêde on ne peut plus efficace. Puis,à tous les théologiens,cardinaux,évêques,et curés,cessez donc d’être si lénients dans les choses graves,au lieu de toujours affirmer blanc et son contraire. Libera nos,DOMINE.c.p.
Mgr Paglia n’est pas Cardinal!
La citation raccourcie est tendancieuse par elle-même !
Pour autant l’origine de cette agitation est principalement due à une confusion dans les esprits jamais éclairés dans les débats y compris par les plus hautes hiérarchies d’Église.
1- Les états ont le droit, voire le devoir de légiférer et règlementer la vie des citoyens. (C’est ainsi qu’il vaut mieux les avortements régulés que sauvages et clandestins.)
2 – En revanche, la conscience des individus est d’ordre morale. C’est ainsi que dans mon exemple, la morale doit faire pression pour interdire tout avortement. Ici l’Église est dans son rôle, voire dans ses devoirs premiers !
Pour revenir au “mariage pour tous” la confusion vient du mot même “mariage” utilisés à toutes les sauces.
Le mariage, devenu sacrement depuis 2000 ans, existe depuis des millénaires pour être la famille : amour, union, soutien réciproque, enfants, éducation. En France, la révolution a exigé le passage à la mairie pour réguler l’état civil. Puis le droit civil y a ajouté les contrats (d’ailleurs évolutifs dans le temps)
Or l’État ne devrait parler que du CONTRAT entre deux personnes, Tout comme celui du notaire. Dans ce monde de divorcés, ces contrats sont d’ailleurs eux aussi très évolutifs.
Le MARIAGE est lié à la FAMILLE. C’est tout autre.
Or au stade actuel, nous sommes encore en France dans l’hypothèse du CONTRAT mais nous risquons sérieusement de glisser très vite vers la famille avec l’adoption etc, etc .
Alors l’État en arrive à dépasser ses prérogatives et ses responsabilités propres de la seule gestion des citoyens qui est par essence son rôle unique.
si aujourd hui deux personnes du même sexe peut se marié a quand un etre humains avec un animal pourront t ils se marié on est tellement intelligents
mais heureusement que les animaux ne vont pas avec le même sexe qui est le plus intelligent ??????????
Nous voici mariés depuis 47 ans !!!!!!!!!!!!!!!!!
Est-ce ringuard ?
L’homosexualité est une dérive, qui se corrige dans les familles et dans l’éducation ………….;;;;;Qui a le temps
d’éduquer maintenant ? pour certains c’est sans doute
une maladie mais l’on peut en sortir avec de la volonté
et un entourage chrétien comme Philippe Arïnô….
Actuellement je pense qu’il y a un effet de mode de la part
de nos politiques, car il y a quelques années le nombre
étaient moindres et il restaient discrets. Pour nous, nous
avons deux cas dans la famille dont un c’est mal terminé.
c’est clair, c’est l’argent, les banques qui mènent le jeu, tout ce sont des raisons d’intérêt! et le rôle social de l’Eglise dans tout ça! ce n’est pas à l’Eglise de s’adapter aux dérives modernistes, quel exemple pour les jeunes!
on se croirait avec frère Ephraïm des Béatitudes, ça continue!
Le monde est parti dans une telle folies plus rien ne l arrêtent Heureusement îl y a encore beaucoup d hommes de D IEU qui créent arrêté cette folies nous allons tout droit en enfer