Adopté jeudi par la Conférence des évêques de France, le nouveau statut de l’enseignement catholique replace l’enseignement catholique au cœur de la pastorale diocésaine et remet l’évêque à la tête de sa mission d’enseignement. Mission qui lui avait été confisquée par les structures bureaucratiques de la pastorale des années post-conciliaires. C’est une sorte de victoire pour Mgr Jean-Pierre Cattenoz, qui avait risqué son siège en défendant un enseignement authentiquement catholique.
L’identité catholique des établissements est réaffirmée au travers du projet éducatif qui y est mis en œuvre, fondé sur une vision chrétienne de l’homme. Le texte fait 55 pages divisées trois parties :
- les buts de l’enseignement catholique,
- ses principes généraux d’organisation et de fonctionnement,
- ses instances dirigeantes.
Néanmoins, ce texte conserve certains défauts de la langue de buis épiscopale et certains pourront être rebutés à sa lecture. Les établissements catholiques scolarisent 20 % des élèves et donc, l’identité catholique de ces écoles ne doit pas rester un vain mot. Depuis quelques années déjà, des évêques de terrain, comme Mgr Brouwet lorsqu’il était auxiliaire de Nanterre, ont tenté de redonner à leurs établissements diocésains ce qui fait leur vocation et leur richesse. Non sans accrocs et résistances.
Au final, l’évêque présidera le comité directeur de l’enseignement catholique (alors qu’il y « participait »). Une solution a été trouvée pour associer les évêques au Comité académique de l’enseignement catholique, qui dépasse les frontières des diocèses. Les chefs d’établissements seront nommés après accord de l’évêque, ce qui est une nette amélioration. En cas de désaccord, l’évêque pourrait retirer le label ‘catholique’ à une école.
Restons prudents. Le mal est fait et a atteint plusieurs générations, depuis les sottises pondues par Mgr.Gilson.Je n’aurai confiance que lorsque l’enseignement en France se calquera sur celui des papes successifs. Toute autre formule ne serait encore que de l’hypocrisie, pour ne pas dire de la bouillie de chat.
Super !!
Nous allons pouvoir juger les arbres (nos évêques) à leurs fruits (la réelle catholicité des établissements sur leur juridiction).
En croisant ça avec les vocations, nous allons enfin savoir s’ils sont réellement des pasteurs ou des ronds de cuir (agnostiques ou au mieux dubitatifs) de l’Eglise-qui-est-en-France.
Au fait, merci à votre site de nous tenir informés car rien n’apparaît à ce jour / heure sur le site de la CEF (est-ce proportionné à l’intérêt que les évêques ont pour l’enseignement catholique)
Excellente décision car nos écoles catholiques n’ont de catholique qu’un vague esprit. Quant à la catéchèse , c’est
du “n’importe quoi”. Je souhaite que l’évêque qui, désormais
ne sera pas “participant” mais président remettra de l’ordre
et que nos enfants recevront un véritable enseignement catholique.
Les chefs d’établissements nommés avec l’accord de l’évêque me paraît une très bonne chose.
Il faut tout mettre en oeuvre pour éduquer dans la foi en Jésus-Christ nos enfants qui seront les chrétiens de demain…
Nous tous prions le Dieu d’Amour et sa Très Sainte Mère
de venir en aide à nos évêques dans cette tâche
La première chose que les ennemis de l’Eglise catholique ont faite en 1903 c’est de tuer l’enseignement catholique, ils savaient où il fallait frapper l’arbre : à la racine.
Ainsi plusieurs milliers de cadres chrétiens ont disparu chaque année des forces vives de la nation et on voit le résultat : une économie et une politique athée.
Il y a dans la décision des évêques deux motifs : pour les sincères la foi, pour les “politiques” la progression lente et irrésistible de l’enseignement hors contrat (près de 6000 enfants) et intra-familliale (près de 3000), sans compter l’enseignement à distance (près de 5000 enfants). Avec la loi sur l’enseignement du gender je pari que ce chiffre va au moins doubler dans les 5 ans à venir pour atteindre 30000. L’enjeu est donc de taille pour l’enseignement sous contrat s’il ne veut pas couler.
C’est surtout l’enseignement catholique qui c’est sabordé de lui-même, dans le cadre de la pastorale de l’enfouissement. Quand des établissements «catholiques» servent de la viande le mercredi des Cendres, et le reste de l’année une bouillie vaguement humaniste en guise de catéchisme, c’est pas la faute du petit père Combes, ni de Vincent Peillon.
Daniel = ter repetita !
Il faut se réjouir que les écoles catholiques redeviennent catholiques. Encore faut-il une véritable catéchèse, chez les maîtres à penser locaux certes mais aussi à commencer par la plus haute hiérarchie de chaque diocèse.
Bravo et je suis d’accord attendons pour voir mais S’il Vous Plait”REMETTEZ LA LAMPE SUR LE PHARE au lieu de la mettre sous la table avec un édredon par dessus!
Ce recentrage dépendra de l’Evêque! au moins il retrouve son Autorité face à des laïcs trop souvent en folie!
prions surtout pour que le Ciel nous envoie de nouvelles générations de saints prêtres et tous ces rafistolages besogneux et timorés rentrons dans l’ordre.
Cela ne mangerait pas de pain s’il pouvait également se présenter aussi un évêque fidèle et raisonnable pour expliquer au moins sur les blogs se présentant comme “catholiques” qu’envisager de soumettre quelque point non négociable que ce soit, dont en particulier le sujet du mariage, constitue rien moins qu’une hérésie au plan religieux et une ânerie pure même au plan profane.
L’enseignement catholique est absolument necessaire, en
France comme dans le monde actuel.
La jeune generation a besoin d’une education chretienne serieuse, de vrais pasteurs, des bons educateurs, dignes de ce nom.
Martin