L’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, président de la sous-commission pour la Défense et la promotion du mariage de la Conférence des évêques des États-Unis, était présent à la March for Marriage de Washington D.C. le 26 mars dernier, non seulement présent mais l’une des personnalités membre du comité d’initiative mis en place pour cette manifestation par la National Organization for Marriage, qui y ont appelé. Il a pris la parole lors de ce rassemblement et a su dire avec des mots simples et percutants pourquoi l’institution du mariage, l’union d’un homme et d’une femme, devait être défendue : pour le bien des enfants et pour le bien de la société.
Je veux commencer en m’adressant à ceux qui ne sont pas d’accord avec nous sur cette question et pourraient nous observer en ce moment même : nous vous aimons, vous êtes nos prochains, nous voulons être vos amis et nous voulons que vous soyez heureux.
S’il vous plaît, comprenez que nous ne vous haïssons pas et que notre motivation n’est pas l’animosité ou le fanatisme ; notre intention n’est pas d’offenser qui que ce soit, et si nous vous avons offensés, pardonnez-nous. Je vous en prie, essayez de nous écouter avec honnêteté et calmement, essayez de nous comprendre et de comprendre notre position et nous ferons de même avec vous.
Et à vous mes amis qui êtes réunis ici, je vous dis merci d’être là, merci de votre courageux soutien à une question déterminante de notre temps. Pourquoi, vraiment, sommes-nous ici ? Pour une simple raison : le mariage, c’est important pour les enfants. Pour un principe simple : les enfants méritent d’avoir un père et une mère, et la société a besoin d’une institution qui relie les enfants à leurs parents. Qu’y a-t-il de plus beau, de plus sacré, qu’un homme et qu’une femme qui s’unissent pour créer une vie nouvelle ? Le mariage est la seule institution qui permet cela, qui relie des enfants à leurs parents, des parents à leurs enfants, chacun avec chacun.
Parfois, cela n’est pas possible, parfois, en raison de circonstances hors du contrôle des gens, cet idéal ne peut pas se réaliser. Ces parents là, eux aussi, ont besoin et méritent notre amour et notre soutien. Cela n’a donc rien à voir avec les talents des parents : nous savons que parfois des enfants peuvent bien s’en tirer dans des circonstances qui sont moins qu’idéales. Disons plutôt que ce qui est à l’ordre du jour c’est de reconstruire une culture du mariage qui commence – et assurément pas qui se termine ! – par conserver dans la loi le principe qu’un enfant mérite d’avoir un père et d’une mère, que la société doit faire tout ce qu’elle peut pour cela et offrir tout le soutien nécessaire pour permettre que soit assuré que tout enfant obtienne ce qu’il mérite.
Seul un homme peut être père, seule une femme peut être mère, et les enfants ont besoin des deux, et indépendamment de savoir si leur enfance sera ou non heureuse, grandir sans l’un ou l’autre sera une privation. Ce n’est pas de la discrimination, bien au contraire, car le mariage profite à tout le monde y compris à ceux d’entre nous qui ne sont pas mariés ou qui ne sont pas d’accord avec nous.
Et pour conclure, je dis aux neuf juges de la Cour suprême : s’il vous plaît, pour le bien des enfants, s’il vous plaît, conservez la signification du mariage qui se trouve dans la loi, une signification qui est commune à toutes les sociétés humaines depuis le commencement de l’humanité. Pour le bien des enfants, s’il vous plaît.
San Francisco, reputee pour ses homosexuels, ou dans le quartier Castro, 41% des habitants se déclarent “gay, bisexuel ou autre”.
Jésus,Marie,Joseph,je vous donne ma vie=7 ans d’Indulgences.