A l’occasion de Pâques, Mgr François Jacolin est interrogé dans le Midi Libre. Il y déclare notamment à propos du projet de loi Taubira :
“Je trouve dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de dialogue. Tout n’est pas noir d’un côté et blanc de l’autre. Je souhaiterais que l’on prenne le temps de réfléchir ensemble. Car si nous ne sommes pas entendus, nous avons le risque d’un durcissement. Sur le fond, la famille reste une réalité fondamentale et complexe, où les enfants ont une place essentielle. Que la société ait à légiférer de la place des homosexuels, je le comprends. Mais derrière ces arguments en apparence généreux, le désir des adultes passe avant toute chose, et non pas la place des enfants. Ce ne sont pas des questions à prendre à la légère, et c’est cela qui pose problème. C’est ce qu’ont dit les évêques, lors de la première manifestation, et pas sur un ton agressif. Le sujet est complexe, qui demande un consensus. Ce n’est pas qu’une question de majorité. Et le refus d’entendre est dommageable pour tout le pays.
Des violences ont émaillé la manifestation, dimanche à Paris. Et des récupérations politiques sont apparues. La tension n’est-elle pas trop forte sur le dossier ?
Mais quelle est la cause de cette tension ? Ces violences sont réelles, mais marginales, causées par un groupuscule qui cherche la bagarre. Mais on peut reprocher autant au Gouvernement le mépris de n’avoir pas cru que l’on pouvait mobiliser des centaines de milliers de personnes. Pour les organisations se pose la question de la suite. Les images sont choquantes. La violence pas tout à fait proportionnée. Mais ce n’est pas la peine de polémiquer.”
Après ces banalités qui témoignent surtout de l’absence de Mgr Jacolin aux manifestations, il se penche sur son diocèse, devenue désertique :
“Je constate une certaine érosion de la pratique, et en même temps le réveil de laïcs, qui veulent prendre pleinement leur place. Nous faisons un effort de formation de l’intelligence de la foi. Par exemple pour l’accompagnement des familles en deuil, par les équipes locales d’animation. Nous voyons tout le bénéfice de cela. Porter le message de l’Évangile, mieux le comprendre, mieux l’assimiler. Tout cela est facteur d’espérance, facteur d’avenir. Le diocèse essaie toujours d’être proche des jeunes. Ainsi une quinzaine [seulement !] de Lozériens doivent se rendre aux JMJ au Brésil. Des jeunes adultes, âgés de 18 à 25 ans. Toute cette année sera pour eux un approfondissement de la foi. Ils en ont bien profité, sous la conduite du père François Durand. Quant à moi, j’essaie d’aller à travers tout le diocèse. Je vais passer un mois dans les Cévennes et les causses, sur la paroisse de Florac. Et en mai et juin, j’irai faire des confirmations, aux quatre coins du diocèse.”
L’inconsistance des premiers propos explique sans doute le second constat.
Honteux.
Au lieu de dire “Je trouve dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de dialogue” il aurait mieux valu dire “Je trouve dommage qu’on invente des lois aussi absurdes, honteuses et décadentes”. Et il me semble inutile d’ajouter que tout n’est ni blanc ni noir d’un côté comme de l’autre, car je vois nettement plus de blanc d’un côté et de noir de l’autre… je dois mal voir …
je crois comprendre que ce Monsieur est évêque de Mende, ce que Riposte Catholique a oublié de dire; grace au Ciel, la Lozère est un pays chrétien dont la foi saura résister à la médiocrité de celui qui la dirige
Dieu merci il est de meilleurs pasteurs en pays de
France. Que Dieu pardonne et fasse vite le tri,
convertisse, éclaire..Viens vite, Seigneur Jésus, t’occuper
Toi-même de Ta Vigne, viens nous sauver, sans Toi
nous périssons. Le troupeau n’a plus de berger, rien
ne va plus en tout domaine. Le petit reste Tattend, écoute ses supplications : où irions-nous , Seigneur ? Toi seul
as les paroles de la vie éternelle ! Que notre confiance
en Toi dure jusqu’à Ton Retour, que nous sentons
proche.