Le 8 septembre dernier, la CIMA (Comision invesitigadora del Maltrato Animal, commission investigatrice de la maltraitance animale) s’est dite satisfaite de l’acceptation par le Bureau du Parlement andalou de sa proposition d’initiative législative populaire visant à faire interdire la corrida au sein de la province, ainsi que tous les spectacles causant des souffrances aux taureaux. La CIMA s’assure confiante de pouvoir maintenant réunir les 75.000 signatures nécessaires pour mettre la procédure en branle.
La présidente de CIMA a annoncé que son organisation va mettre « toute la viande sur le gril » (sic) pour que prospère l’initiative législative : il y aura des stands informatifs dans toute l’Andalousie, « sans oublier le plus petit coin », et la mise en route de « campagnes de conscientisation ».
Pas sûre pour autant de récupérer les 75.000 signatures, elle estime que la réponse populaire positive qu’elle constate est déjà un « acquis » et que l’opposition de tous les partis politiques présents au Parlement d’Andalousie ne préjuge pas de sa défaite, puisque « sur le plan individuel, qui sait… »
Bref, Cordoue, Séville, Jaén… vont être confrontés à la souffrance animale.
Pendant ce temps, comme je l’ai rapporté récemment sur ce blog, l’Andalousie socialiste vient de nier aux médecins généralistes le statut d’objecteurs de conscience en matière d’avortement, elle défend avec une passion toute idéologique la nouvelle loi de « droit » à l’« IVG » pendant les 12 premières semaines de gestation, et Séville s’apprête, moyennant subventions publiques, à accueillir le congrès des praticiens de l’avortement (voir l’action de HazteOir ici)
dans un luxueux hôtel local.
Pour la souffrance des petits d’hommes, pour la mise à mort des tout petits, pas de pitié, pas de signatures ?