Dans le Progrès, le cardinal Philippe Barbarin indique les raisons qui le poussent à manifester dimanche contre la loi Taubira :
“Certains observateurs remarquent qu’au Sénat, la majorité est plus courte qu’à l’Assemblée et que les sénateurs sont plus « libres » vis-à-vis des consignes de leur parti : le vote n’est donc pas acquis. Quant au Président, il aurait le pouvoir de suspendre la loi comme ce fut le cas en 1984 pour l’école libre. Mais à vrai dire, pour moi, les considérations politiques ne sont pas premières. Il ne nous est pas demandé de savoir comment gagner cette bataille, ni même de la gagner, mais de donner notre témoignage. […]
La mobilisation est-elle en train de s’essouffler ?
Pour l’heure et pour le Rhône, je constate surtout une montée en puissance. On me dit que le nombre de bus est équivalent à celui du 13 janvier mais que le nombre de personnes qui ont réservé une place en train est double… Et cette fois ci, pour la première fois, plusieurs cars ont été organisés par des associations musulmanes. Qu’on en parle moins est une autre question… J’ai peur en effet que ce soit plutôt les médias qui s’essoufflent sur le sujet, plus que la mobilisation réelle…
Le parcours le long des Champs-Elysées n’a pas été autorisé par la préfecture de police de Paris. Les organisateurs disent que c’est un déni de démocratie. Et vous-même ?
Même si on peine à comprendre les raisons profondes de ce refus, j’obéis aux autorités légitimes de mon pays. En fait, la question du parcours n’est pas essentielle. Ce qui m’interroge davantage, c’est l’accueil d’un courant parfaitement démocratique, dont on semble minorer l’importance, discréditer les représentants, déclarer irrecevables les pétitions… Que le gouvernement prenne garde à ne pas regarder de trop haut ce mouvement de fond. Ne pas donner aux citoyens le droit de s’exprimer ou d’être véritablement entendus est un risque pour notre démocratie et pour notre pays, d’autant plus que la question du mariage et de la filiation touche aux fondements de notre civilisation et de notre humanité.”
Bonjour,en ce qui concerne les cars des associations musulmanes je n’en suis pas étonné puisque l’homosexualite est réprimée chez les musulmans,donc une certaine logique de ce côté là.Mia vous avez raison MONSEIGNEUR quand vous dites que le gouvernement socialiste doit prendre garde.En effet lorsque la loi fut votée ces messieurs les parlementaires d’après mes sources ne furent que 69 à voter réellement et pour le reste en petits arrangement de couloir.La loi est votée certes mais le décret d’application est-il rentré en vigueur?A ma connaissance non,alors les dés ne sont pas jetés et un espoir subsistent encore,à moins que notre cher “PRESIDENT NORMAL” ne claque une “ORDONNANCE comme JACQUES CHIRAC en son temps.
Le cardinal Barbarin fait dans la contradiction quand il dit :
– d’une part que les “autorités sont légitimes”
– d’autre part que celles-ci “semble(nt) minorer l’importance, discréditer les représentants, déclarer irrecevables les pétitions” de tout le peuple Français.
LA VERITE, c’est que ces autorités ne sont absolument pas légitimes mais seulement légales. Et d’ailleurs même Mgr Barbarin l’a très bien compris puisqu’il se croit obligé de bien souligner le mot “légitime” !…
…. Comme s’il avait compris ce que les Français ont compris. POUR ETRE LEGITIME il faut que la Loi (la légalité) corresponde moralement à ce qui est “Bien” pour le peuple.
Quand les représentants du peuple votent des lois faites pour donner la mort à leur propre peuple, alors ces autorités ne sont plus légitimes. C’est une dictature….
le socialisme amène automatiquement à la dictature; la Russie et l’Allemagne en ont fait l’expérience au XXème siècle; notre apprenti dictateur marche dans les mêmes ornières; espérons que le costume est trop grand pour lui
Merci.
Prions et restons droits.