Le cardinal protodiacre Jean-Louis Tauran répond au Parisien. En voici quelques extraits :
Comment avez-vous vécu le fait d’annoncer au monde entier le nom du nouveau pape ?
Avec une certaine émotion, en pensant à tous les gens qui étaient en attente, fébriles. Je savais aussi que l’annonce que j’allais faire allait surprendre le monde entier ! Personne n’attendait ce pape, même à l’intérieur de la hiérarchie de l’Eglise. Donc c’est une surprise, une surprise divine ! […]
Sa simplicité vestimentaire, son rejet des ornements, pensez-vous que ce soit une bonne chose ?
Oui, mais il faut aussi un certain équilibre. On ne va pas avoir un pape en salopette ! La liturgie aussi est servie par une certaine beauté, il y a une mesure à avoir, et je pense qu’il l’a. […] C’est la première fois qu’un non européen accède au souverain pontificat. C’est un moment historique, un tournant pour la vie de l’Eglise. C’est très intéressant de voir l’intérêt que ce conclave a suscité dans l’opinion publique, et les medias. J’en suis heureux. Cela montre que les gens, à un certain moment, ne peuvent pas vivre seulement de satisfactions matérielles, et qu’il y a une autre dimension dans la nature humaine, sans parler de religion au sens strict. L’homme est un animal religieux ! Le problème, ce n’est pas l’athéisme, mais plutôt l’idolâtrie. Parce qu’une fois qu’on a rayé Dieu de l’histoire humaine, l’homme, se met à genou devant n’importe quoi, en se créant des idoles.
Certains cardinaux ont dit l’urgence de réformer le gouvernement de l’Eglise, comment y parvenir ?
Cette demande est largement partagée, et le pape est tout à fait conscient qu’il y a des choses à améliorer. Ce ne sera pas forcément un bouleversement, mais peut-être plus une question de style, de méthode de travail. Il faut que l’on échange davantage entre nous, qu’il y ait des réunions plus fréquentes, que l’on sache davantage ce que font les autres dicastères, pour avoir une ligne commune. La constitution «Pastor bonus», qui est le texte de référence pour la curie romaine, n’a pas été exploitée à fond. Nous avons tout ce qu’il faut dans ce texte, ce qu’il a manqué jusqu’ à présent, c’était peut-être la volonté politique de le mettre en oeuvre.
Quel signe l’élection du pape François envoie-t-elle à destination du dialogue interreligieux ?
Quand il a pris le nom de François, j’étais très content, en tant que responsable du dialogue interreligieux. Saint François d’Assise avait rencontré le sultan Malek Al Kamel, au XIIIe siècle, déjà. Pour moi, c’est une bonne nouvelle.
Le travail avait été rendu difficile, notamment avec l’islam, sous Benoît XVI ?
Il est certain que ces derniers temps le dialogue islamo-chrétien connait des difficultés conditionnées par des situations politiques. C’est un dialogue qui connait des avancées et des reculs. Il faut aussi reconnaitre que les résultats modestes que nous avons obtenus n’ont jamais été pris en compte et insérés dans les lois ou les règlements administratifs des pays à majorité musulmane. Il faut donc continuer à se parler et surtout, sensibiliser à la fraternité les jeunes, chrétiens et musulmans, à travers l’éducation à l’école. […]
a croire qu’il n’y a que l’islam, et si toutes les religions chrétiennes s’unissaient définitivement en une seule église, ce qu’avait commencé Benoît XVI, est-ce que l’église de Jésus-Christ, une catholique et apostolique ne seraient pas capable de ramener l’humanité au seul vrai Dieu: Père, Fils et Esprit ? Sans négliger le reste c’est bien à cela qu’il faut travailler!
Enfin un peu de bon sens au milieu d’un déferlement médiatique invraisemblable!
Il était termps de souligner que le dialogue inter religieux avec l’Islam est au point mort…
Le “pape Fraçois” a du pain sur la planche de ce point de vue là, le cardinal Tauran a raison d’y i nsister!
La “cérémonie d’installation” du nouveau pape envoie d’ailleurs un signe fort de ce point de vue: c’est à ma connaissance la première fois qiue des représentants… du Congrès Mondiual Juif sont invités à une telle cérémonie…
Après la lettre au grand rabbin de Rome, cela promet!
Je doute que les dignitaires musulmans aient droit à autant d’égards!
Surprise ???? Il a été élu largement et sans difficultés par tous les cardinaux.Pour qui nous prend t on???
Qui dit dialogue dit échanges …
Où y a-t-il échanges avec l’Islam ? Il n’y en a jamais eu (ou alors Taqqiah), …et il n’y en aura jamais. Dialogue inter-religieux, oui, mais pas avec les Soumis au père fouettard.
Autrement dit, et cela a toujours été un problème du clergé :
Pas d’Angélisme intempestif.
Renaud qui ne croit pas à l’aide de l’ange Gabriel au VIIe siècle.
Je ne trouve pas beaucoup de clarté dans les paroles ci- dessus!
un Pape qui releve ses manches, pour etre un ouvrier de DIEU,
je devrais dire un contre-maitre, car nous sommes les ouvriers ; nous avons un grand travail de restauration a effectuer, et deja en nous-memes.
ce pape est très humble et il s’arrange pour que tout le monde le sache…
“ce pape est très humble et il s’arrange pour que tout le monde le sache…”
Ceci est l’antinomie par excellence de l’humilité !
“Quand il a pris le nom de François, j’étais très content, en tant que responsable du dialogue interreligieux. Saint François d’Assise avait rencontré le sultan Malek Al Kamel, au XIIIe siècle, déjà. Pour moi, c’est une bonne nouvelle. ”
Oui, Saint François d’Assise a rencontré le Sultan au péril de sa vie, mais non pas pour dialoguer “interreligieusement” mais pour le convertir lui et son pays.
“Il est certain que ces derniers temps le dialogue islamo-chrétien connait des difficultés conditionnées par des situations politiques. C’est un dialogue qui connait des avancées et des reculs. Il faut aussi reconnaitre que les résultats modestes que nous avons obtenus n’ont jamais été pris en compte et insérés dans les lois ou les règlements administratifs des pays à majorité musulmane. Il faut donc continuer à se parler et surtout, sensibiliser à la fraternité les jeunes, chrétiens et musulmans, à travers l’éducation à l’école.”
Il faut surtout convertir les Musulmans, comme les Païens de nos pays.
Le “dialogue” avec l’Islam est un jeu de dupes : l’Islam étant par nature un totalitarisme, prétendre dialoguer avec lui est faire la preuve d’une immense naïveté. Le Cardinal Tauran reconnaît que ce prétendu dialogue ne débouche sur rien de concret et de tangible dans les pays à majorité musulmane : pourquoi continuer à se cacher derrière son petit doigt ?
le dialogue avec l’Islam !
les chrétiens d’Orient, qui sont aux premières loges, sont unanimes pour dire que c’est une illusion
Très bien tout cela mais bien des signes importants sont inquiétants….
In Xto per C.S.P.B.
Saint François d’assise n’envisageait pas le dialogue avec l’islam,mais bel et bien la conversion de musulmans!
L’humilité de quelqu’un qui ne trouve pas dans ses 266 prédécesseurs un seul nom déjà porté qui lui convienne, et qui donne des instructions pour qu’il soit connu comme François l’unique ? Qui dit tout d’abord avoir pensé à François de Salles, puis tente de faire croire aux italiens qu’il s’inspire de François d’Assise, patron de l’Italie ? Si ce n’était pas tragique, ce serait à rire !
“C’est la première fois qu’un non européen accède au souverain pontificat. C’est un moment historique, un tournant pour la vie de l’Eglise”
Cela me fait rire un peu, ses parents étaient des italiens, et les Italins sont des Européens, et certainement que 75% des Argentins sont d’origine européenne par leurs parents
Saint François d’Assise s’est exposé au martyre pour rencontrer le sultan et son intention était de le convertir au Christ. Jamais il ne lui serait venu à l’esprit de faire cohabiter pacifiquement la religion chrétienne avec une fausse religion comme celle de Mahomet. Cet idéal de fraternité universelle où se respectent mutuellement les différentes religions n’est absolument pas catholique. C’est l’aberration de la philosophie dite des “Lumières”, qui s’est infiltrée dans l’Eglise par l’hérésie moderniste et s’y est installée impudemment grâce au concile de Vatican II. Le dialogue inter-religieux, comme l’œcuménisme, est en totale contradiction avec la mission des Apôtres. C’est la ruine de l’évangélisation et, par conséquent, celle du sens de la vie sacerdotale. Il ne faut pas chercher ailleurs la cause de la décadence de l’Eglise. Guidée par des hommes qui préfèrent la paix à la vérité, elle ne peut que s’enliser de plus en plus dans la mondanité. Et ce ne sont pas ses efforts de “communication”, ce ne sont pas ses mises en scènes savamment préparées par des techniciens du marketing religieux qui vont lui redonner la vie.