Depuis hier soir, Habemus Papam ! Que dire d’autre sur Perepiscopus sinon que nous nous réjouissons de l’élection du successeur de Saint Pierre, le Souverain Pontife François 1er ?
En recherchant dans les archives qui était ce cardinal Bergoglio, j’ai trouvé ce qu’il disait en 2009 à propos du baptême, et qui tranche singulièrement avec les parcours catéchétique en 3 années obligatoires proposées en France pour les adultes, et qui font fuir un certain nombre de nouveaux baptisés. Récemment, l’abbé Zanotii-Sorkine, curé à Marseille, critiquait cette méthode imposée par la CEF, qui faisait fuir les fidèles, et surtout qui les laissait tomber une fois le baptême reçu, alors que c’est après le baptême qu’il faut suivre les nouveaux baptisés.
Le cardinal Bergoglio ordonnait en effet de ne pas refuser le baptême à ceux qui sont éloignés de la pratique religieuse. En Europe, baptiser un enfant est devenu un geste minoritaire dont l’accomplissement suppose une décision à contre-courant. En Argentine aussi, de plus en plus d’enfants, d’adolescents, de jeunes, d’adultes ne sont pas baptisés. Dans le clergé, certains en ont déduit que, là où l’on voit les signes de la foi s’éteindre, il n’y a même pas lieu d’administrer les sacrements.
Au contraire, en 2002, l’archevêché de Buenos Aires et les évêchés voisins avaient publié une instruction recommandant vivement de baptiser à la fois les enfants et les adultes. Depuis 2009, les curés argentins annoncent périodiquement des “journées du baptême”, au cours desquelles ils administrent le sacrement à des enfants et à des adultes en situation de pauvreté ou issus de familles divisées. Le cardinal Bergoglio a expliqué le sens de tout cela dans un entretien accordé à la revue “30 Jours” :
“L’enfant n’est aucunement responsable de l’état du mariage de ses parents. Le baptême des enfants peut même devenir pour leurs parents un nouveau départ. Il y a quelque temps, j’ai moi-même baptisé les sept enfants d’une femme seule, une pauvre veuve qui fait des ménages. Elle les a eus de deux hommes différents. Je l’avais rencontrée à la fête de Saint Gaétan. Elle m’avait dit : mon père, je suis en état de péché mortel, j’ai sept enfants et je ne les ai jamais fait baptiser, je n’ai pas d’argent pour les parrains et pour la fête… On s’est revus et, après une brève catéchèse, je les ai baptisés à la chapelle de l’archevêché. Cette femme m’a dit : mon père, je ne peux pas y croire, vous me rendez importante. Je lui ai répondu : mais madame, je n’y suis pour rien, c’est Jésus qui vous rend importante”.
“Là-bas la piété populaire sent que les enfants doivent être baptisés dès que possible. Alors un homme ou une femme, connus de tous comme ‘bautizadores’, baptisent les enfants à la naissance, en attendant la venue du prêtre. Quand celui-ci arrive, on lui apporte les enfants pour qu’il complète le rite par une onction d’huile sainte. Quand j’y pense, cela me rappelle l’histoire de ces communautés chrétiennes du Japon restées sans prêtre pendant plus de 200 ans. Quand les missionnaires revinrent, ils les trouvèrent tous baptisés et sacramentellement mariés”.
“La conférence d’Aparecida nous a incités à annoncer l’Evangile en allant vers les gens au lieu d’attendre qu’ils viennent à nous. La ferveur missionnaire ne demande pas d’évènements extraordinaires. C’est dans la vie ordinaire que se fait la mission. Le baptême a valeur d’exemple à cet égard. Les sacrements sont destinés aux hommes et aux femmes tels qu’ils sont : ils ne font peut-être pas tant de discours et pourtant leur ‘sensus fidei’ perçoit la réalité des sacrements plus clairement que bien des spécialistes”.
Une video du père Zanotii-Sorkine sur le sujet est diffusée sur le salon beige :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/03/le-p%C3%A8re-michel-marie-zanotti-sorkine-et-le-cardinal-bergoglio.html
L’abbé Zanotil-Zorkine semble avoir raison.
La longue et exigente préparation au Baptême serait fondée si les déjà baptisés qui composent l’église étaient tant soit peu à la hauteur de ce qu’on demande aux postulants.
Baptiser pour baptiser n’est sans doute pas la solution, même si l’on est convaincu que le baptême apporte une grâce spécifique.
Une préparation au baptême est certainement utile et un accompagnement après le baptême a déjà été identifié comme indispensable (en France, depuis plusieurs années, mais ne s’est peut-être pas mis en place de manière effective).
L’éducation à la foi doit “nourrir” les baptisés à la hauteur (au moins) de leur instruction profane: et là, nous avons certainement de grands progrès à faire en France.
Bravo!!! Tout a fait d’accord avec notre nouveau Saint Pere! !Accueillir les Etres Humains comme
Enfants de Dieu! !Quoi de plus Beau? ?!! Je fais confiance a Francoi 1 je crois que ce sera un Bon Pape plein de Foi d’Esperance et de Charite Je prie Dieu pour confier a Notre Seigneur et a Notre Dame ce nouveau Pontificat! !!!
Le baptême n’apporte pas seulement un grâce spécifique, il est indispensable au Salut!
Excusez-moi, j’ai eu un problème et je n’ai pu revenir en arrière. Bien sûr qu’il faut baptiser les enfants dès que possible.Il est primordial qu’ils reçoivent la Grâce de ce premier sacrement.
J’ai fait le catéchisme pendant une vingtaine d’années et j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnes à qui on demandait
des mois et des mois pour cette “préparation” au baptême et
qui se sont découragées : elles ont tout laissé tomber !!!
Franchement, je crois que j’aurais fait comme elles …..
Ecoutez la vidéo de l’a
J’ai vraiment un problème avec mon ordinateur :
Ecoutez la vidéo de l’abbé Zanotti-Sorkine, c’est merveilleux ce
qu’il dit : il faut baptiser et baptiser sans faire des préparations à n’en plus finir!!!
Merci infiniment à vous Monsieur l’abbé et merci pour vos homélies sublimes que j’écoute régulièrement sur votre site et que je conseille à tous , par la même occasion :
Abbé Zanotti Sorkine : ” De l’amour en éclats”.
je partage votre avis, l’abbe Zanotti-Sorkine est un pretre a suivre avec beaucoup d’attention.
mon mari, baptise dans l’eglise episcopale, souhaiterait se convertir au Catholicisme, si le cure n’exigeait pas de lui une preparation au Bapteme, alors qu’il en sait plus sur les Saintes-Ecritures que beaucoup de Catholiques.
Il est temps que certains pasteurs mettent leur rigorisme ailleurs que dans cette preparation, certes necessaire, mais qui ne doit pas empecher la Conversion. “Laissez venir a moi les petits enfants’ : nous sommes tous des Enfants de DIEU.
Notre Saint-Pere, Francois, sera surement critique par certains pour ses prises de position, mais il ramenera (ou amenera) a la Foi beaucoup d’ames. Il vient apres Jean-Paul II qui a su conquerir les jeunes generations, apres Benoit XVI qui a rappele les Traditions de l’Eglise ; le terrain est pret pour ses methodes de Nouvelle Evangelisation.
Cela me fait plaisir de lire cela.Je m’occupe de catéchisme et vois tous les ans plusieurs enfants qui viennent se renseigner, parfois commencent et finalement abandonnent la trop longue préparation au baptême et les années de catéchisme qui doivent l’accompagner ou la précéder.
Si du jour au lendemain notre curé nous disait, on fait une préparation simple et rapide, je pourrai rappeler un bonne quinzaine d’enfants ou adolescents qu’on a perdus au cours des années précédentes.