Tel est le thème de discussion pour les quatre prochaines années qui a été choisi par la Commission pour les relations religieuses avec l’Islam, au terme d’une réunion de 3 jours, jeudi 28 février. La Commission, qui a été fondée par le pape Paul VI en 1974, travaille en étroite collaboration avec le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux sous la présidence du cardinal Jean-Louis Tauran. Il comprend 8 experts catholiques de dialogue entre chrétiens et musulmans issus de pays comme l’Irak, le Nigeria, le Pakistan, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Le cardinal français Jean-Louis Tauran, l’un des quatre français électeurs du prochain pape, a parlé de l’histoire mouvementée des relations entre l’Eglise et les musulmans, depuis la naissance de l’islam au septième siècle. L’histoire, a-t-il dit, « n’est pas simplement quelque chose du passé, mais elle influe positivement ou négativement notre présent et notre avenir ». Historiens chrétiens et musulmans doivent travailler ensemble pour discerner la vérité des faits, car «l’objectivité peut ouvrir la voie à demander et donner le pardon ».
Le cardinal Tauran a énoncé 3 domaines de discussion qui méritent une attention particulière:
- la tentation constante de passer du dialogue interreligieux au dialogue politique
- la nécessité d’une cohérence entre les valeurs religieuses des deux religions et le comportement de ses fidèles, en particulier dans le respect de la dignité humaine et les droits de l’homme. Nous retrouvons ici l’un des buts fixés par Jean-Paul II et Benoît XVI, à savoir l’union, non pas des religions, mais des croyants face au laïcisme agressif, au relativisme, aux atteintes à la dignité de la personne humaine. C’est ainsi que l’on a vu dans les sphères de l’ONU, des représentants chrétiens unis aux représentants de pays musulmans pour s’opposer à la culture de mort.
- la nécessité pour les chrétiens, (laïcs, religieux et clergé) de recevoir une bonne formation en vue des réunions avec les autres religions, notamment à travers le dialogue interreligieux. Ce dernier point est important, notamment en France, où des incultes participent souvent à des réunions de dialogue face à des musulmans plus au fait de la religion catholique qu’eux-mêmes.
Comment est-il possible de faire des commentaires lénifiants sur un tel titre et sur des paroles aussi peu catholiques de la part d’un cardinal? Est-ce que nous,qui voulons garder la Foi authentique, nous ne savons pas que les expressions: dialogue interreligieux, dignité humaine (dans le sens mondain que nous connaissons!), “droits de l’homme”, ne font pas partie de notre religion?
Si l’on veut faire face au laïcisme (ou plus précisément à l’anticatholicisme agressif) de ce temps, ce n’est certainement pas par l’union des religions ou des “croyants” (comment peut-on faire l’une sans l’autre?), mais en nous appuyant par la prière et la pénitence sur le rocher qui est Notre Seigneur Jésus-Christ et en nous conformant à l’enseignement authentique de notre sainte mère l’Eglise catholique.
le vocabulaire n’a pas le même sens pour les chrétiens et les musulmans(droits de l’homme, dignité..) de plus les ayatollah, les émirs le roi d’Arabie se font la guerre par pays occidentaux interposés, le dialogue n’est-ce pas le petit chaperon rouge qui traverse la forêt pour aller chez sa grand’mère?