Ce matin, le pape Benoît XVI recevait le Sacré Collège au Vatican, afin de saluer chaque cardinal avant sa renonciation au Souverain Pontificat. Il a encouragé à plusieurs reprises les cardinaux à rester unis, malgré leur diversité, ce qui n’est pas une mince affaire :
“Ensemble, nous pouvons remercier le Seigneur qui nous a fait grandir dans la communion, et ensemble le prier de vous aider à grandir encore dans cette unité profonde, de sorte que le Collège des Cardinaux soit comme un orchestre, où les diversités – expression de l’Eglise universelle – contribuent toujours à l’harmonie supérieure et la concorde.”
“Restons unis, chers Frères, dans ce mystère: dans la prière, en particulier l’Eucharistie quotidienne, et ainsi servons l’Eglise et toute l’humanité. C’est notre joie, que personne ne peut nous enlever.
Avant de vous saluer personnellement, je désire vous dire que je vais continuer à vous être proche par la prière, en particulier dans les prochains jours afin que vous soyez pleinement dociles à l’action de l’Esprit Saint dans l’élection du nouveau pape. Que le Seigneur vous montre celui qui est voulu par Lui. Et parmi vous, le Collège des cardinaux, il y a aussi le futur pape auquel je promets déjà ma révérence et obéissance inconditionnelles. Pour cela, avec affection et gratitude, je vous donne cordialement ma Bénédiction apostolique.”
En déclarant sa soumission inconditionnelle, le terme son importance, au futur pape, Benoît XVI a fait comprendre aux cardinaux qu’il fallait qu’ils fassent de même. Une façon de leur faire comprendre que leur soumission à son égard avait été conditionnel…
Mais ce matin il manquait au moins deux cardinaux, qui n’étaient pas souffrants (pas à ma connaissance) et qui n’avaient pas, semble-t-il, d’obligation particulière, hormis des invitations à la radio… Les cardinaux Philippe Barbarin et André Vingt-Trois, deux des quatre cardinaux français électeurs, n’étaient pas à Rome.
Mgr Vingt-Trois, en tant qu’ancien archevêque de Tours, a du aussi couvrir et honorer le décès de Mgr Honoré, archevêque émérite de Tours, décédé dans la nuit…
J’ai des difficultes a me faire une idee de la postion de ces deux cardinaux francais, electeurs, absents. Sont-ils en harmonie avec l’Eglise et le Magistere? Ont-ils une doctrine qui leur est propre? Jesus Christ est-il pour eux La Vie, La Lumiere et La Verite? J’ai eu le sentiment, a entendre Andre Ving-Trois, d’etre en face d’un politicien. Je veux pouvoir les comprendre.
Perepiscopus s’est attaché à nous faire part de toutes les messes d’actions de grâce célébrées dans les diocèses de France mais ne voit pas “d’obligation particulière” pour les cardinaux Barbarin et Vingt-Trois qui ont tous deux célébré dans leurs cathédrales ce soir…
On pourrait de façon plus juste se demander où est la place d’un cardinal-archevêque en ces circonstances : à Rome ou dans son diocèse ?
On sait que Mgr André Vingt-Trois ne porte pas Benoit XVI dans son cœur
Mgr Barbarin célébrait une messe d’action de grace pour le pontificat de Benoit XVI à Lyon, avec son peuple.
On ne peut pas être au four et au moulin. Est-ce utile de mettre de l’huile sur le feu ?
Pas étonnant de la part de ces deux sbires! L’un véritable anguille et l’autre bien préoccupé de son image médiatique et surfant sur la vague puante du monde….en émettant l’idée d’ordination d’hommes mariés!! Honte à eux à propos de leur absence pour jouer les cocottes avec les médias hexagonaux!
Quels regrets de voir que deux de nos principaux cardinaux français n’aient pas cru devoir venir symboliquement saluer le Saint Père au nom de “la fille aînée de l’Eglise” !
Votre critique me met mal à l’aise et je la trouve malvenue et injuste !
Bien sur ils auraient pu déléguer la célébration des Messes d’Action de Grâce qui ont eu lieu à Paris et à Lyon à l’heure ou SS Benoit XVI quittait son Ministère, mais celles-ci n’auraient pas eu le même impact , le même retentissement, et n’auraient pas témoignées de la même façon. il suffisait de voir les cathédrales bondées et l’immense foule massée sur les parvis.
En Christ, votre lectrice fidèle
Benoît XVI a sérieusement souffert d’une certaine résistance de la part de ses collaborateurs immédiats!
Pas étonnant, ils semblent inaudibles autant l’un que l’autre!
Ils avaient comme obligation qu’ils célébraient tous deux une messe dans leur cathédrale en action de grâce pour le pontificat… C’est grave ?
Le cardinal Vingt trois célébrait une messe d’action de grâces le soir à 20 heures…
Mais la lecture du texte montre qu’heureusement ni Mgr Vingt Trois ni Mgr Barbarin ne sont exclus des ” papabile”
je suis extrêmement choquée!!! quel manque de respect!!ne faut-il pas tout quitter pour honorer’ même à la dernière minute’ celui qui nous a si bien accompagnés, instruits, aimés pendant ces 8 année de pontificat…;quelle honte pour le clergé français! ils sont le reflet de notre pauvre France décadente….ou alors ils nous montrent qu’ils sont en désaccord avec la spiritualité de Benoit XVI……
Peut-être faudrait-il rappeler qu’il n’y avait nulle obligation pour qui que ce soit d’être présent à Rome pour la renonciation de Benoit XVI.
En l’occurrence, les cardinaux Barbarin et Vingt-Trois ont jugé que leur devoir était de rester dans leur diocèse, et de présider une messe d’action de grâce.
De plus, parler à la radio n’est pas vraiment un mal, et c’est plutôt bien que ces évêques profitent de l’occasion pour faire passer le message de l’Eglise dans les médias.
Il serait donc opportun d’éviter les messages à connotation négative sur une attitude juste et pratiquée en conscience.
ah oui en conscience?
“Et parmi vous, le Collège des cardinaux, il y a aussi le futur pape” disait le saint Père Benoît aux cardinaux …et bien les cardinaux français absents, si la prophétie est exacte ns seront pas Pape. Tant mieux! ce ne sera que de leur faute.
je pense que des messes d’actions de grâce peuvent être faite n’importe quand (et pas obligatoirement le jour même)
Par contre, dire adieux à un Pape. Cela n’arrive qu’une fois !
Sans parler que l’on parle quand même pour ces 2 cardinaux d’un peut être future Pape. D’une personne qui sera chef de toute l’Eglise et non d’un évêché. Etre avec « son peuple » c’est être avec l’humanité…
Enfin cela me rassure quand même, ce sont peut-être les cardinaux les plus progressistes du conseil. Et ils ont perdu beaucoup de sérieux face à leurs confrères…
Merci, eljojo, vous avez une fois de plus exprimer mon point de vue.
Les cardinaux sont convoqués par le Doyen à partir du 1er mars. Ils n’avaient aucune obligation d’être à Rome avant. Ils étaient mieux dans leur cathédrale. Ils pourront toujours saluer l’ancien pape, à Castelgandolfo, lors de leur prochain séjour à Rome.
S’en tenir à l’obligation, n’est-ce pas être réduit à un fonctionnaire de Dieu ? Qu’est-ce qu’un pasteur qui, quand il a fait ce que lui disent les textes, pense avoir assez bien agi ? Que l’on ne comprenne pas le déssèchement que cela représente paraît surprenant.
Le seul rôle spécifique d’un cardinal, c’est de voter au conclave, et donc d’accompagner l’Eglise dans les moments de changement qu’elle traverse. Le pallium, que nos deux cardinaux ont reçu, est un signe de proximité spéciale avec l’église de Rome. Alors qu’on assiste dans cette église romaine à un événement rarissime qui n’est plus arrivé depuis plusieurs siècles, leur rôle était-il bien de célébrer une messe somme toute assez habituelle chacun dans son diocèse ?
Il y a l’obligation, à laquelle on peut certes se tenir étroitement, et il y a ce qu’il est opportun de faire en sus de ce à quoi l’on est tenu, faute de quoi l’on paraît facilement boudeur ou très étroit.
Parmi toutes ces réactions, que de message dégoulinant de mansuétude envers ces 2 prélats. C’en est lassant d’autant que l’on sait qu’ils ne sont, ni l’un ni l’autre, dans la philosophie “ratzingérienne”.
Donc, assez de “gallicanisme tolérant” et si, par leur attitude, ils s’excluent des “papabiles” celà sera tant mieux (comme pour les 2 autres français). L’épiscopat français est encore hélàs trop imprégné des scories du progressisme et des droits de l’homme sans Dieu.
Prions plutôt pour un futur Pape selon le coeur de Benoît XVI (je pense en particulier au Cal Randjith).