Archevêque de Sydney et électeur au prochain conclave, le cardinal George Pell, 72 ans, a brièvement répondu le 27 février pour Catholic News Service, l’agence d’information de la Conférence épiscopale des États-Unis, à la question que beaucoup de journalistes américains : le temps est-il venu d’un Pape étatsunien ? Le cardinal ne le croit pas même s’il estime qu’il y a beaucoup de candidats de valeurs parmi les onze cardinaux électeurs – et éligibles – étatsuniens. Il précise même que le cardinal Francis George, archevêque de Chicago (Illinois) « est très sage et ferait un Pape magnifique », mais « il est trop âgé » – et, j’ajouterais, d’une santé fragile. Le cardinal Pell poursuit : « Je ne pense pas que l’Église universelle va se choisir un pape issu de la superpuissance (…) Au XIVe siècle, la papauté était à Avignon et était dominée par les Français, la superpuissance de l’époque. Les superpuissances ne sont pas populaires. Même si un candidat des États-Unis est de manière évidente le plus proche du candidat idéal, je ne suis pas très sûr qu’il puisse être élu. Je ne crois pas qu’on puisse avoir un Pape qui soit des États-Unis ».
C’est bien dommage…mais c’est à l’Esprit Saint d’en juger. Il nous reste à prier et à faire confiance.