L’enseignement diocésain négocie actuellement l’application de la plupart la réforme de Vincent Peillon sur les rythmes scolaires, alors que, sur le plan du droit, il n’y est pas tenu. Les directeurs des écoles sous contrat sont normalement libres de l’organisation du temps scolaire dans leurs établissements. Eric de Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique, explique :
“Nous sommes à la recherche d’un accord avec le ministère. Nous souhaitons qu’il exprime officiellement sa volonté que le privé entre dans la réforme, sous la forme d’un protocole ou d’une déclaration commune.”
Visiblement, il est surtout à la recherche d’argent. Plutôt que de rechercher la liberté de ses établissements et des parents d’élèves. Vincent Peillon a assuré que les écoles sous contrat auraient accès au fonds d’amorçage versé aux établissements qui appliquent la réforme dès la rentrée 2013. Mais cela ne suffit pas pour Eric de Labarre :
“Nous voulons aussi qu’il garantisse le traitement à parité des élèves du privé et du public. Dans l’état actuel des choses, les collectivités territoriales financeront des activités péri-éducatives dans les écoles publiques, mais ne seront pas tenues de le faire pour le privé. Nous souhaitons avoir accès aux mêmes moyens, au nom de l’égalité entre les enfants.”
Cette réforme génère un surcoût d’environ 130-140 euros pas élève. Ce qui n’est pas négligeable. Le secrétaire général de l’enseignement catholique veut signer un protocole d’accord avec le ministère avant de diffuser ses recommandations aux directeurs d’école. Et il déclare :
“Si on n’obtient pas satisfaction, nous serons obligés de dire aux écoles de faire comme elles veulent. Je refuse d’envoyer nos écoles au casse-pipe. C’est dommage, car nous pensons que l’objectif de la réforme est bon.”
Et s’il envoyait ses écoles au “casse-pipe” ? Peut-être qu’elles reprendraient un peu plus d’indépendance par rapport au centralisme étatique. Que négocie-t-il en retour ? Des postes supplémentaires d’enseignants ? La fin du quota absurde de 80/20 entre l’Etat et le privé sous contrat ? La liberté de recrutement des professeurs ? La liberté des programmes scolaires ?…
Solution simple : le gouvernement met en place un crédit d’impôts et chaque famille met cet argent dans l’établissement qu’il veut, selon ce que les représentants d’élèves présentent aux parents qui s’expriment. Ainsi quelques milliards d’euros iront du public au privé et on ne parlera plus sans cesse de ce problème, l’Etat y gagnera quelques dizaines de milliers de fonctionnaires qui pourront être redéployés pour s’occuper des chômeurs et de leur formation par exemple ou travailler dans l’industrie. C’est moins compliqué que cela n’en a l’air. Ils sont bien de retirer un permis de conduire et un emploi à un père ou une mère de famille qui se fait prendre 12 fois à +1km/h au dessus de la vitesse, ils peuvent bien imposer une solution de salut public à la fonction publique soit-disant très obéissante. 5je vous rassure, j’ai tous mes points ainsi que mon épouse car nous avons un limiteur sur la voiture et que je sais changer la consigne en moyenne tous les 8km et parfois 3 fois en 100m)