Mgr Pierre d’Ornellas, chargé des questions de bioéthique au sein de la Conférence des évêques de France, a réagit à la position de l’Ordre des médecins qui envisage l’euthanasie, renommé pour l’occasion « sédation terminale ». L’archevêque de Rennes déclare le 16 février à l’agence de presse de la Conférence des évêques italiens, craindre que la position publique de l’Ordre ouvre à une dérive d’euthanasie. Pour Mgr d’Ornellas,
« il est plus juste de parler de sédation en phase terminale ». « La grande question est celle de l’intention ». « La dignité de la personne humaine s’exprime en partie dans sa capacité de discernement et donc d’intention. L’intention de faire venir la mort est toujours coupable. Au fond de la conscience humaine – et c’est sa dignité –, il y a toujours cette parole fondatrice de liberté et de solidarité : ‘Tu ne tueras pas’».
« Si la souffrance est ‘incontrôlable’, pour reprendre le terme employé, alors la science doit continuer ses recherches pour trouver l’analgésique et la manière de l’administrer qui permette de l’apaiser. Certes, cela peut provoquer la venue très rapide de la mort, mais sa cause n’est pas l’acte médical mais la maladie ».
Le marché des dupes continue, c’est exactement ce qui se passe dans nos pays voisins qui appellent soins palliatifs l’euthanasie passive.
Sédation terminale, c’est l’euthanasie.
Il faut dénoncer ces crimes contre l’humanité.
L’ordre des médecins qui donnent une telle récommandation en 2013 c’est curieux.
Qu’on t-ils fait avant – laisser les patients dans les douleurs??? nos malades ont été soignés et sont morts dans des conditions respectacles. Toute forme de sédation, euthanasie passive est purement économique et permettra de ne plus soigner les patients non intéressants. REAGISSONS.
Le 8 février 2013, le Conseil national de l’Ordre des médecins s’est prononcé en faveur d’une évolution de la législation sur la fin de vie en France en envisageant pour la première fois le recours à une sédation terminale dans des “situations exceptionnelles”. Ils n’évoquent que les personnes lucides qui réitèrent leurs requêtes pour être délivrées en phase terminale de maladies incurables. Les grands oubliés de toutes ces délibérations sont à nouveau les patients en état végétatif chronique irréversible qui eux, ne pouvant pas s’exprimer, ne bénéficieront donc pas d’un recours à une sédation terminale, n’étant pas estimés en situation exceptionnelle.
A peu près 2000 personnes se trouvent à l’heure actuelle, en France, en état végétatif chronique. Ce chiffre, avec les progrès de la technologie médicale, va être en constante augmentation, qu’il s’agisse de personnes qui font des accidents vasculaires cérébraux très graves ou des accidentés de la route et notamment les jeunes gens en deux roues.
Que faire ? Faire appliquer la loi Léonetti (c’est-à-dire, laisser mourir le patient de faim et de soif, en plusieurs jours, avec un accompagnement). Pourquoi refuser « réparation » à ces victimes collatérales des progrès de la réanimation moderne en ne pratiquant pas une aide active à mourir, alors qu’ils sont les principaux concernés ? Il est normal et légitime de tout tenter pour faire revenir à la vie une personne inconsciente, en arrêt cardio ventilatoire, mais après…, après…, quand les IRM attestent que les lésions cérébrales sont telles que seule une vie végétative se profile, que faire ? Il n’y a pas de tuyaux à enlever, de machines à débrancher…, on ne peut plus revenir en arrière, seul le corps survit, de façon autonome. Notre fils (un des premiers cas d’application de la loi Léonetti, en coma végétatif chronique irréversible, inconscient, paralysé à 100%, trachéotomisé et s’étouffant dans ses glaires quotidiennement), n’était pas plus mal, ou aussi mal, 2 jours, 6 mois ou 8 ans 1/2 auparavant. L’intention était donc bien là, euthanasique. Pourquoi, alors ces agonies longues et douloureuses, quel sens leur accorder, ne considérez-vous pas ces atroces situations comme étant exceptionnelles ?
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