Lors de sa première (et avant-dernière) audience publique du mercredi après l’annonce de sa renonciation à sa charge, Benoît XVI a insisté sur le devoir de résister aux tentations du monde moderne, en les rapprochant des tentations du Christ dans le désert, et en rappelant que nous devons « reconnaître que nous dépendons de Dieu » :
« Aujourd’hui, on ne peut plus être chrétien simplement du fait de vivre dans une société qui a des racines chrétiennes : même celui qui naît dans une famille chrétienne et qui reçoit une éducation religieuse doit, chaque jour, renouveler le choix d’être chrétien, c’est-à-dire donner à Dieu la première place, face aux tentations qu’une culture sécularisée lui propose continuellement, face au jugement critique de nombreux contemporains.
« Les épreuves auxquelles la société actuelle soumet le chrétien, sont en effet très nombreuses, et elles touchent la vie personnelle et la vie sociale. Il n’est pas facile d’être fidèle au mariage chrétien, de pratiquer la miséricorde dans la vie quotidienne, de laisser de la place à la prière et au silence intérieur ; il n’est pas facile de s’opposer publiquement à des choix qui pour beaucoup vont de soi, comme l’avortement en cas de grossesse non désirée, l’euthanasie en cas de maladie grave, ou la sélection des embryons pour empêcher des maladies héréditaires. La tentation de mettre de côté la foi elle-même est toujours présente et la conversion devient une réponse à Dieu qui doit être confirmée plus d’une fois au cours de la vie. »
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d’informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S’abonner