Un lecteur que je remercie me fait passer un article paru dans le journal hebdomadaire de l’archidiocèse de Paris, Paris Notre-Dame, du 31 janvier 2013. On y découvre un entretien de Jean-Paul Deremble, historien de l’art et théologien, justifiant l’oeuvre scatologique d’Andres Serrano qui a fait parler d’elle l’année dernière : le Piss Christ ! Ainsi, il semble que, au nom de l’art, tout soit justifiable. Du caca, du pipi, mais oui, cela permet de “réfléchir” sur le rapport entre le trivial et le sacré. Comme disent les jeunes : mon cul, oui ! Voici l’article :
Le diable a vraiment de bons avocats….Non et non et non à la “théologie” du pipi -caca….A vomir
Quand je vais aux WC, quant à moi, je ne prétends pas à la création artistique … mais qui sait ? c’en est peut-être, dans cette époque de m…..
si on lui lançait du caca, du pipi et toutes sortes d’ordures à la figure, cela sera sans doute bénéfique pour le faire revenir à la réalité de l’art et du bon sens.
Bonjour,
Ce -Jean-Paul Deremble-, (a beau être) théologien (mon œil !) , et justifiant l’oeuvre scatologique d’Andres Serrano me prouve que sa très grande sagesse n’est qu’un vent fétide et nauséabond… Un “Quoi dire pour être moderne !” De belles phrases pour salir l’esprit et l’Esprit. Je vois très mal Jésus Christ aller de villes en villes et de villages en villages faire des expositions de sculptures de caca pour attirer les foules et par la suite leur parler du Royaume de Dieu. Ninive la pécheresse n’a pas descendu aussi bas
Maintenant comparer ce que dit cette lumière du monde avec quelques passage de la pensée de Dieu…
(1 Corinthiens 1:19) […] Car il est écrit : “ Je ferai périr la sagesse des sages, et l’intelligence des intellectuels […]
(1 Corinthiens 3:19) 19 Car la sagesse de ce monde est sottise auprès de Dieu ; en effet, il est écrit : “ Il attrape les sages dans leur propre ruse. […]
(Éphésiens 5:3, 4) 3 Que fornication et impureté sous toutes ses formes ou avidité ne soient même pas mentionnées parmi vous, comme il convient à des saints ; 4 ni conduite honteuse, ni propos stupides, ni plaisanteries obscènes — choses qui ne sont pas convenables —, mais plutôt l’action de grâces.
Donc, si des propos stupides sont classés parmi les choses qui ne sont pas convenables, encore bien plus des déjections corporelles.
C’est exaspérant!
A+
Ce qui me plaît dans l’article cité, c’est la victimisation (récurrente) dans laquelle se complait l’Art contemporain (“si souvent rejeté”)…Lequel n’a absolument pas peur, lui du rejet de l’autre , et se vautre facilement dans la bassesse et la provocation. L’Eglise qui a tant fait pour l’essor de l’art occidental, reste trop frileuse à mon avis, pour défendre et promouvoir l’Art, dans ce qu’il a toujours été, la recherche sensible “du beau, du vrai, du bien”, Elle a son mot à dire dans la
défense de ces valeurs de toujours, dans le domaine artistique. Il y a si peu d’oeuvres d’artistes contemporains dans nos églises…Et, dès que des initiatives sont prises -comme dans le diocèse du Gard en ce moment, pour passer des commandes d’oeuvres “d’art sacré”(avec thème imposé en plus!), les candidatures affluent…Que l’Eglise soit elle-même qu’elle puise dans son riche trésor, qu’elle innove, et cent fleurs refleuriront…au lieu d’accueillir en son sein des ennemis diaboliques.
L’Eglise se fourvoie complètement quand elle accueille l’art contemporain dans ses églises : Aude de Kerros l’a très bien expliqué dans ses deux livres, dont le dernier, “Sacré art contemporain”.
A contrario, des artistes ont lancé en novembre 2009 un appel à Benoît XVI pour “le retour à un art sacré authentiquement catholique” ; leur texte est magnifique :
. voir sur le site de Sandro Magister : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1340851?fr=y
. ou l’appel lui-même, dont malheuresuement la traduction française n’est pas parfaite : http://www.appelloalpapa.blogspot.fr/
Une chose est sûre : ces artistes d’aujourd’hui ont bien mieux compris le sens de l’art sacré que nombre d’évêques, de prêtres et de “théologiens”.
Ce qui est inadmissible, c’est que de telles âneries pour ne pas dire plus se retrouvent dans le journal de l’archidiocèse, qui est le patron de ce canard?
Je compisse ce Mr Deremble, autoproclamé “Historien de l’Art” et prétendu théologien.
J’ai au moins compris une chose, c’est que la théologie moderniste mène à tout y compris à l’exaltation de la scatologie.
Moi je lui répondrai : quel con !
Quant à ce journal, je dirai : triste et misérable !