Cinq détenus ont déposé une demande d’euthanasie qui est en voie d’examen, a répondu le ministre belge de la Justice à une question orale au Sénat. Ces demandes n’ont donc pas été rejetées d’office.
Il semble s’agir de détenus de longue durée. Pour le ministre, la réponse à leur demande passe avant tout par une meilleure prise en charge psychiatrique des prisonniers afin que ceux-ci ne perçoivent plus leur situation comme source de souffrances insupportables et sans espoir d’amélioration. Ces souffrances, même si elles sont seulement d’ordre psychique, ouvrent droit en effet à l’euthanasie en Belgique…
Aux Pays-Bas, de telles demandes sont prévenues par l’existence de centres psychiatriques spécialisés à destination des condamnés à de longues peines qui peuvent demander à bénéficier de leurs services.
La prison de Turnhout |
Une première demande d’euthanasie émanant d’un détenu belge a été suivie d’exécution « quelques mois » avant le 13 septembre dernier, date à laquelle Het Laatste Nieuws l’avait confirmée. Il s’agissait d’un homme condamné à une lourde peine qui était en même temps très malade. Ce même jour, la presse belge avait indiqué qu’un autre détenu condamné pour un double meurtre, 27 ans derrière les barreaux à Turnhout, avait fait une demande d’euthanasie pour laquelle il était en attente d’une réponse. La presse précisait alors que « toutes les conditions étaient réunies » pour que celle-ci soit positive, mais il ne semble pas que depuis lors elle ait été exécutée.
Tout cela est fort bien : il peut en effet être plus inhumain d’enfermer des criminels entre quatre murs pour une durée indéfinie ou en tout cas perçue comme interminable, que d’appliquer… ce qu’il faut bien appeler la peine de mort. D’autant que les molécules employées pour l’euthanasie et la peine de mort par injection létale sont à peu près les mêmes…
Mais je retiendrai autre chose de cette information : le fait que devant la souffrance psychique des détenus, on veuille tout mettre en œuvre pour la soulager et faire disparaître la demande d’euthanasie, alors que le sujet lambda de Sa Majesté le roi des Belges peut demander à se faire supprimer sans plus de procès…
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d’informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S’abonner
Une nouvelle forme de réduction de peine très à la mode dans les palais de justice !
Et pourquoi pas la chaise électrique ?
C’est vraiment le comble de la “perversion”: des détenus qui sans doute dans un passé pas très ancien auraient mérité la peine de mort . De toute façon c’est lors du dernier que le Seigneur décidera définitivement de leur sort. Là la “justice” des hommes les “a condamnés” à vivre pour qu’ils puissent ensuite demander à se suicider légalement, et du coup our l’éternité en rajouter dans le mauvais côté de la balance.
C’est le comble de l’incohérence mais dans cette même logique l’on leur donne droit à une accompagnement psychologique pour qu’ils renoncent à leur projet, alors que la femme enceinte est poussée par le système à demander la mort de l’enfant innocent dont elle est enceinte, et en plus le père (géniteur) ne peut même l’empêcher, lui n’a même pas le droit de protéger son enfant innocent.
Nous sommes complètement dans une situation inversée et d’inspiration diabolique.
En espérant qu’au vu de telles situations, la grâce permette de faire comprendre à toujours plus de personnes, qu’il faut dire assez à cette compassion pervertie..
Nous pouvons nous attendre à ce que la fameuse loi belge finisse par débouché sur de profonds abus, extrêmement regrettables
En notre qualité de chrétien , il nous faut rejeter la notion de suicide dans toute la mesure du possible, en que faute morale et spirituelle grave. La seule solution est de développer au maximum, toutes les techniques médicales dans le but de limiter au mieux les souffrances physiques et mentales des patients, ce qui éloigne d’autant la tentation de la mort volontaire.
Etant donné que nous sommes dans le cadre d’une société non chrétienne ou les repères spirituels élémentaires ont hélas disparu, il ne faut donc pas transférer cette loi en France, ce qui ouvrirait la voie à des comportements tous plus irrationnels les uns que les autres
Puisse la providence protéger encore la France de l’avènement de telles aberrations!
Cela dit , si je m’oppose à l’euthanasie des malades, je pense sincèrement que les très grands criminels, s’étant comporté comme de véritables montres, ne doivent pas être maintenus en prison, au risque de les voir libérer de manière facile pour bonne conduite, mais au contraire doivent être réglementairement exécutés, dans le seul but de garantir le risque de toute récidive et donc protéger la société!