J’avoue que j’ignorais qu’il y eut en France une paroisse placée sous le vocable de Catherine (Kateri) Tekakwitha (1656-1680), qui a été canonisé le 21 octobre dernier. C’est le blogue Perepiscopus qui me l’apprend aujourd’hui, Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours, ayant pris la décision, entrée en application le premier jour de l’année civile, de rebaptiser la paroisse « Bienheureuse Catherine Tekakwitha », « Paroisse sainte Catherine Tekakwitha », quatre prêtres archidiocésains étant par la même occasion nommés curés in solidum de la paroisse qui appartient au doyenné de Château-la-Vallière. Une paroisse française placée sous le vocable d’une sainte américaine est chose suffisamment rare pour qu’on le signale ici, alors que les paroisses des États-Unis placées sous le vocable d’un saint français se comptent par dizaines (saint Jean-Marie Vianney – la première paroisse au monde à être placée sous le vocable du saint curé d’Ars, est aux États-Unis –, saint Louis roi de France, sainte Jeanne d’Arc, sainte Marguerite-Marie Alacoque, etc.). J’ai consacré beaucoup de papier à sainte Kateri Tekakwitha sur ce blogue : voyez notamment ici.
Mise à jour à 13 h – Le Père Simon Lévêque, curé doyen de Château-la-Vallière vient de répondre à un courriel que je lui ai adressé à 12 h 15. Il me communique l’adresse du site internet du doyenné qui regroupe quatre paroisse dont celle de Sainte Catherine Tekakwitha. C’est ici. Il me précise, en outre, qu’il n’a pas « reçu de consignes particulières pour la date de la fête patronale » de cette paroisse, mais que c’est la date du 17 avril (jour de la naissance au Ciel de la sainte) qui a été retenue pour la fête patronale. C’est le même choix que celui de la Conférence épiscopale du Canada, alors que la Conférence des évêques des États-Unis à, elle, choisi la date du 14 juillet.