Depuis le 1er janvier, de nombreuses utilisatrices britanniques de Facebook ont découvert avec stupeur que parmi les publicités qui s’affichent dans le cadre de leur « profil » il y en a une émanant d’un site dédié à la recherche de fournisseurs d’avortement, abortion.com. Site américain, il renvoie vers un nombre très important de cliniques et autres établissements offrant des « interruptions de grossesse » aux Etats-Unis, ainsi qu’une adresse au Royaume-Uni : Abortion Support Network, « Réseau de soutien pour l’avortement ».
La publicité vous promet de trouver « Un fournisseur d’avortement près de chez vous ».
Vu que les publicités des profils Facebook ciblent en général les utilisateurs selon leurs caractéristiques annoncées, leur style de vie, leur utilisation du réseau social, bien des femmes se sont demandées pourquoi à leur proposait, à elles, ce « service » qui n’est pas forcément du goût de chacune.
Willard Foxton, sur un blog du Daily Telegraph, a contacté les responsables de Facebook. Ceux-ci n’ont rien voulu lâcher sur les mots-clefs qui déclenchent l’apparition des publicités en question. Il a été renvoyé avec une belle dose de langue de bois :
« Un porte-parole m’a dit : “La publicite pour les services de conseil post-conception (PCAS, post-conception advice services) est autorisée selon les règles de Facebook, tout comme elle l’est dans la presse écrite et télédiffusée au Royaume-Uni. A la différence des autres médias, si les gens n’aiment pas une publicité qu’ils voient sur Facebook ils peuvent la faire disparaître en cliquant sur le x au coin de la pub. »
La pub, souligne Foxton, peut certes être fermée, mais ciblée, visant des femmes jeunes, elle peut, dit-il, frapper désagréablement des femmes ayant avorté et qui n’ont pas envie qu’on le leur appelle, viser des femmes pro-vie ou ayant de fortes convictions religieuses, voire éveiller indûment des soupçons chez des proches qui imaginent que leur apparition est liée au fait que leur fille, leur femme, leur amie a déjà fait ce genre de recherches pour trouver ce genre de services.
LifeSite rappelle que Facebook censure systématiquement les images d’avortements et va jusqu’à suspendre les membres qui les mettent en ligne, tandis que le réseau social a publié en février 2012 un message de Women on waves expliquant comment pratiquer un avortement chimique illégal.
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