On n’arrête pas le progrès… de la cathophobie. Une pétition mise en ligne – comme c’est délicat… – le jour de Noël sur le site de la Maison Blanche par un certain Zach N. d’Atlanta (Géorgie), entend obtenir de l’exécutif américain qu’il déclare officiellement l’Église catholique « groupe haineux » (hate group), au motif que :
« dans son discours de Noël au collège des cardinaux, le pape Benoît XVI, le chef mondial de l’Église catholique romaine, a rabaissé et minimisé les homosexuels du monde entier. Utilisant un langage de haine et des remarques discriminantes, le pape a brossé un portrait dans lequel les homos [« gay people »] sont des citoyens de seconde zone dans le monde. Le pape Benoît XVI a déclaré qu’en créant des familles, les homos menacent la société et qu’objectivement les parents gays font disparaître la dignité des enfants. Le pape a aussi sous entendu que les familles homos sont sous humaines et qu’elles ne sont pas dignes aux yeux de Dieu ».
C’est une “sacrée” sollicitation des propos du pape adressés, soit dit en passant, non pas au « collège des cardinaux » mais à tous les membres du personnel de la Curie, le 21 décembre. Passons… Les voici :
Mais c’est seulement dans le don de soi que l’être humain se réalise lui-même, et c’est seulement en s’ouvrant à l’autre, aux autres, aux enfants, à la famille, c’est seulement en se laissant modeler dans la souffrance, qu’il découvre la dimension du fait d’être une personne humaine. Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine : le père, la mère, l’enfant ; des dimensions essentielles de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent.
Le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, dans un traité soigneusement documenté et profondément touchant, a montré que l’atteinte à l’authentique forme de la famille, constituée d’un père, d’une mère et d’un enfant – une atteinte à laquelle nous nous trouvons exposés aujourd’hui – parvient à une dimension encore plus profonde. Si jusqu’ici nous avons vu comme cause de la crise de la famille un malentendu sur l’essence de la liberté humaine, il devient clair maintenant qu’ici est en jeu la vision de l’être même, de ce que signifie en réalité le fait d’être une personne humaine. Il cite l’affirmation devenue célèbre, de Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient ». Dans ces paroles se trouve le fondement de ce qui aujourd’hui, sous le mot « gender », est présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité. Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un donné d’origine de la nature, un donné que l’être humain doit accepter et remplir personnellement de sens, mais c’est un rôle social dont on décide de manière autonome, alors que jusqu’ici c’était à la société d’en décider. La profonde fausseté de cette théorie et de la révolution anthropologique qui y est sous-jacente, est évidente. L’être humain conteste d’avoir une nature préparée à l’avance de sa corporéité, qui caractérise son être de personne. Il nie sa nature et décide qu’elle ne lui est pas donnée comme un fait préparé à l’avance, mais que c’est lui-même qui se la crée. Selon le récit biblique de la création, il appartient à l’essence de la créature humaine d’avoir été créée par Dieu comme homme et comme femme. Cette dualité est essentielle pour le fait d’être une personne humaine, telle que Dieu l’a donnée. Justement, cette dualité comme donné de départ est contestée. Ce qui se lit dans le récit de la création n’est plus valable : « Homme et femme il les créa » (Gn 1, 27). Non, maintenant ce qui vaut c’est que ce n’est pas lui qui les a créés homme et femme, mais c’est la société qui l’a déterminé jusqu’ici et maintenant c’est nous-mêmes qui décidons de cela. Homme et femme n’existent plus comme réalité de la création, comme nature de l’être humain. Celui-ci conteste sa propre nature. Il est désormais seulement esprit et volonté. La manipulation de la nature, qu’aujourd’hui nous déplorons pour ce qui concerne l’environnement, devient ici le choix fondamental de l’homme à l’égard de lui-même. L’être humain désormais existe seulement dans l’abstrait, qui ensuite, de façon autonome, choisit pour soi quelque chose comme sa nature. L’homme et la femme sont contestés dans leur exigence qui provient de la création, étant des formes complémentaires de la personne humaine. Cependant, si la dualité d’homme et de femme n’existe pas comme donné de la création, alors la famille n’existe pas non plus comme réalité établie à l’avance par la création. Mais en ce cas aussi l’enfant a perdu la place qui lui revenait jusqu’à maintenant et la dignité particulière qui lui est propre. Bernheim montre comment, de sujet juridique indépendant en soi, il devient maintenant nécessairement un objet, auquel on a droit et que, comme objet d’un droit, on peut se procurer. Là où la liberté du faire devient la liberté de se faire soi-même, on parvient nécessairement à nier le Créateur lui-même, et enfin par là, l’homme même – comme créature de Dieu, comme image de Dieu – est dégradé dans l’essence de son être. Dans la lutte pour la famille, l’être humain lui-même est en jeu. Et il devient évident que là où Dieu est nié, la dignité de l’être humain se dissout aussi. Celui qui défend Dieu, défend l’être humain !
Où est la haine là dedans ? Mystère et boule de gomme…
Il faut 25 000 signatures collectées en 31 jours pour que l’exécutif américain considère la pétition, l’étudie et y donne une réponse. Au 14ème jour, cette pétition n’a rassemblé que 2 518 signataires, en moyenne 180 par jour. Au rythme actuel, il faudrait 139 jours pour arriver à 25 000 pétitionnaires. On est loin du compte…
En outre, l’initiative de cette pétition est vertement critiquée par des partisans du mariage homo. Frank O’Hara, porte-parole de Catholics for Marriage Equality (catholiques pour l’égalité du mariage), l’a dénoncée comme « mal formulée et contreproductive (…) Une telle condamnation globale de notre foi et de notre Église est totalement injustifiée ».
Cette initiative a peu de chance d’aboutir, mais elle montre à quel degré d’obscurcissement des esprits nous sommes parvenus.
L’homme a décidé de tourné le dos à Dieu, pire de se mettre à Sa place sur Son autel pour mieux JOUIR d’une vie qui ne lui appartient pas !
Qu’il ne s’étonne pas alors de se retrouver dans un monde dirigé par la secte Obama, avec en vedette aujourd’hui Zach Machin.
Et ce n’est pas mieux en Europe, en France et en Belgique en particulier !
Que les mâles et les femelles ne s’étonnent donc pas de vivre une vie de merde car ils ont TOUT fait pour y arriver !
Heureusement il y a l’Espérance, le souffle de l’Esprit-Saint qui anime encore certaines familles et certains prêtres, ce Souffle revêtu de ses sept dons.
Rappelez-vous, au début ils n’étaient que Douze, et il y avait déjà un traître parmi eux…