Un candidat du parti eurosceptique britannique (UKIP, United Kingdom Independence Party) vient d’être suspendu par sa direction pour avoir publié dans sa profession de foi personnelle un appel à rendre obligatoire l’avortement des enfants à naître diagnostiqués trisomiques 21 ou souffrant de spina bifida ou un défaut similaire, en vue de faire diminuer les dépenses de l’assurance-maladie, le National Health Service. La naissance d’un tel enfant, écrivait-il « en fera un poids pour l’Etat aussi bien que pour la famille ».
Geoffrey Clark, 66 ans, candidat au conseil du Comté de Kent, s’exprimait dans le cadre d’une élection partielle à Gravesham Borough Council.
Dans le même temps, il appelait la NHS à revoir les soins offerts aux plus de 80 ans qui sont « d’un coût disproportionné », proposant qu’on leur offre du conseil gratuit en vue de l’euthanasie dont il souhaitait en même temps la légalisation.
Pour rester dans la même logique, il proposait des attaques « sans pitié » contre les pays les plus populeux comme le Kenya, le Nigéria, le Mexique, une critique systématique de l’Eglise catholique et du Pape pour leur « irresponsabilité » sur le sujet et le démantèlement de toute aide aux familles de plus de deux enfants.
En même temps il s’exprime contre le mariage des homosexuels qu’il dit « abhorrer ».
Bref, un grand salmigondis libertaire.
Le désaveu immédiat de Clark par son parti est à souligner.
Mais n’oublions pas que sur bien des points, il dit tout haut ce que la culture de mort impose à travers son « génocide bienveillant » : l’élimination massive des trisomiques (96 % des dépistés en France), le contrôle de la population dans les pays pauvres, la contestation utilitaire de l’enseignement de l’Eglise.
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d’informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S’abonner
“La naissance d’un tel enfant, écrivait-il « en fera un poids pour l’Etat aussi bien que pour la famille »”
Parmi les “poids pour la collectivité”:
-les enfants du divorce, qui ont besoin de suivis psy à rallonge
-les jeunes oisifs qui attendent qu’“on” leur verse régulièrement une allocation couvrant leurs dépenses courantes (mais qui n’envisagent pas un instant de participer à des actions de bénévolat où ils pourraient apprendre à se rendre utiles … voire rencontrer un employeur potentiel ou prendre conscience d’éventuelles compétences à valoriser)
-les adultes de langue maternelle étrangère qui, après une session d’initiation à la langue du pays, ne sont toujours pas en mesure de se débrouiller seuls pour les besoins d’expression orale ou de lecture de la vie courante et doivent être assistés au quotidien
-…
Quant à trouver des pistes d’égoïsme national, il y a d’autres gisements, au moins aussi rentables!