Dans une lettre aux fidèles du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin, Mgr Hervé Giraud revient sur le projet de loi « ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe ». L’évêque demande à ses fidèles d’aller manifester et non plus seulement de “se manifester” comme certains ont pu le croire :
Après avoir écrit à plusieurs reprises au sujet de la solidarité, du travail, de la crise économique, et avoir alerté les parlementaires du département, il me semble utile de rappeler ce que le Cardinal Vingt-Trois expliquait le 8 novembre dernier au nom des évêques de France : « Les évêques se réjouissent que, dans le cadre de la légalité et dans le respect des personnes, de nombreuses initiatives soient prises par nos concitoyens, croyants ou non, pour s’opposer au projet du gouvernement dans son état actuel. Beaucoup de catholiques s’engagent dans ce sens avec des personnes d’autres courants de pensée ou d’autres religions. Par-delà les clivages politiques, légitimes dans une démocratie, il s’agit bien d’un engagement pour la promotion d’un bien commun pour notre société. »
Or, dans sa forme actuelle, le projet de loi s’oppose, sous de multiples aspects, au bien commun. Certes, il veut prendre en compte les demandes de justice, de respect, de reconnaissance des personnes homosexuelles. Mais ce supposé mariage imposerait à tous une nouvelle définition du mariage et de la famille, provoquant une perte symbolique et un brouillage de la filiation. Ce « mariage pour tous » changerait, pour tous, la fonction sociale de cette institution en la cantonnant dans la reconnaissance de situations particulières et des sentiments personnels. Loin de vaincre une discrimination, ce projet de loi risque au contraire d’en créer de nouvelles, notamment pour les enfants dont il méprise les droits universellement reconnus. Beaucoup de citoyens demandent un débat réfléchi (des États généraux sur l’adoption, par exemple) prenant en compte le principe de la notion d’intérêt supérieur de l’enfant. Mesure-t-on bien les conséquences de cette loi ? L’adoption internationale ne pourra en être que plus difficile, sans compter les risques éthiques des propositions d’ouverture à la procréation médicalement assistée, voire à la gestation pour autrui.
L’invitation du Président de la Conférence des Evêques de France demeure juste : « Que les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent à parler, à écrire, à agir, à se manifester… Ils ont le droit de témoigner de ce qui, dans la lumière de notre foi et selon la logique de la raison et du bon sens, leur semble essentiel pour le présent et pour l’avenir. »
Que l’Esprit Saint nous guide et comme l’affirme saint Paul : « En faisant la vérité dans la charité, nous grandirons tous ensemble vers le Christ. »
De l’homophobie.
Un vrai chrétien n’a pas à se justifier, si on le traite d’homophobe.
Un chrétien a pour Chef, le Maître de la Vie, Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST Lui-même.
Etait-Il homophobe, Lui ?
Lui qui a donné sa Vie sur une croix par Amour de l’humanité !
Lui qui a accueilli les malades et les pécheurs ?
Lui qui a dit à la femme adultère : « Va, et désormais, ne pèche plus. »
Nous chrétiens, nous ne sommes pas homophobes mais “péchéphobes.”
Tout homme, s’il n’y prend garde, peux tomber dans ce péché immonde qu’est l’homosexualité.
Car ne vous y trompez pas, contrairement à ce que l’on voudrait nous inculquer, l’homosexualité est un des plus graves péchés que l’humanité porte dans ses gènes. Nous avons un devoir, de chrétien, de le combattre de TOUTES NOS FORCES, avec les armes que nous donne l’ESPRIT-SAINT, tout en respectant le pécheur qui en est la première victime.
Vous viendrait-il à l’idée de défiler avec les voleurs ou les menteurs avérés ! Et qui le revendiqueraient, sous une même bannière, pour revendiquer la légalisation du vol ou du mensonge ?
Nous sommes, nous chrétiens, le ferment dans la pâte.
Si nous dénaturons le ferment, qu’est la Foi en DIEU, ainsi que le respect de Ses Commandements, le combat contre l’homosexualité est perdu avant d’avoir eu lieu.
C’est pourquoi, il faut maintenir la pression et même la renforcer. Il faut maintenir le pèlerinage du dimanche 13 janvier 2013 à 13h. à Paris, mais dans un autre lieu que celui prévu.
Je pense au Sacré-Cœur de Montmartre, Haut lieu de la Chrétienté. Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST nous y attend les bras ouverts. Lui saura nous envoyer Celui qu’Il nous a promis, l’ESPRIT-SAINT, le Consolateur de l’humanité souffrante.
Alors en avant, courage, pas de crainte, pas de peur, la victoire est au bout du chemin.
Mais pour cela, il faut faire taire nos divisions entre chrétiens. Il faut se rassembler sous la seule bannière qui vaille, celle de Notre Seigneur JESUS-CHRIST. Car figurez-vous qu’Il est vivant !
La cloche a sonné ! Alléluia !
Maranatha !
Merci !
JFL
Post-scriptum : « Les yeux fixés sur Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST, entrons dans le combat de DIEU ! »
Paroles de Monsieur l’Évêque André FORT .