Dans un message publié en commun avec le pasteur Baty et le métropolite Emmanuel, le cardinal Vingt-Trois, sous l’égide du Conseil d’Églises chrétiennes en France (les 3 avaient assisté à leur audition/réquisitoire à l’assemblée nationale devant le tribunal de la commission des lois présidé par le grand juge Erwann Binet), écrit :
“Le dialogue demande du temps, il s’inscrit dans la durée ; l’instantanéité laisse plus la place aux passions qu’à la compréhension. Le Conseil d’Églises chrétiennes en France dialogue depuis vingt-cinq ans et, s’il n’est pas un modèle, il peut être donné en exemple de cette volonté de dialoguer dans la durée. Nous souhaitons encourager dans notre pays le dialogue patient et respectueux.”
Le cardinal et ses collègues expliquent ensuite comment fonctionne le dialogue; Il ne s’agit pas, comme ils l’ont subi à l’assemblée, notamment sous le verbiage du député Tourret, de parler 20mn et de donner 3 mn à ses interlocteurs pour répondre :
“Ces questions importantes doivent être discutées sans précipitation, en prenant le temps de bien clarifier tous les enjeux. Un débat authentique, argumenté, préfère l’analyse des situations à l’émotion, il ne majore pas l’importance des sondages d’opinion et ne cède pas à l’influence des groupes de pression. Il est indispensable que chacun puisse exprimer librement ses avis, sans être a priori classé en termes réducteurs d’opposition ou d’alignement.”
Pour finir, un voeux (pieu ?) :
“Nous désirons pour notre pays un authentique dialogue sociétal fondé sur le respect et, pourquoi ne pas le dire, sur la liberté, l’égalité et la fraternité.”
Cela fait au moins depuis 1789 que l’Église en France essaie de le faire, mais bon il ne faut pas désespérer, car ce serait non catholique!
Néanmoins ou l’élève s’est mis des bouchons dans les oreilles, ou il est particulièrement obtus ou même il n’est pas présent en classe, ou bien les professeurs ont vraiment des progrès à faire. Peut-être en écrivant mieux leurs points sur leurs i ?