Mgr Robert Poinard, vicaire général du diocèse aux armées, déclare au blogue Secret Défense que la profanation de la chapelle à Toulon n’est pas un simple acte de vandalisme, comme tentent de le faire croire ceux qui ne veulent pas voir la haine antichrétienne à l’oeuvre dans notre pays et que scrute, jour après jour, mon confrère Daniel Hamiche sur l’Observatoire de la christianophobie :
“L’ambon, qui est en métal, n’a pu être détruit mais il a été renversé et le Livre Saint jeté à terre. En revanche le baptistère et le tabernacle ont été brisés. Le Saint Sacrement a été répandu sur le sol. Contrairement à ce qui a pu être dit ou écrit il ne s’agit pas de quelques “chaises renversées” d’autant que les sièges à structure métallique sont solidaires les uns des autres, lourds et difficiles à déplacer et qu’ils n’ont pas été déplacés.
Selon vous, il ne s’agit pas de simple vandalisme ?
Je ne pense pas qu’il s’agisse de simple vandalisme pour deux raisons : depuis une quinzaine de jours le Père Bonnevie avait remarqué que les affiches posées au fond de la chapelle étaient systématiquement arrachées, déchirées, jetées par terre. Il y avait donc quelqu’un qui, rôdant dans les parages, manifestait sa désapprobation par rapport à la foi catholique. D’autre part s’il s’agit d’un vandale, d’un ivrogne ou d’un déséquilibré, son action est étonnamment sélective pour s’en prendre spécifiquement à trois grands piliers de la foi chrétienne (le baptême, la Parole de Dieu et l’eucharistie). Ceux qui ont parlé de “chaises renversées” parlent aussi de bris de “statuettes” ce qui est totalement faux car il n’y a dans cette chapelle moderne qu’une seule statue, celle de Saint Vincent de Paul, qui est intacte. Il n’a été porté atteinte ni au chemin de croix, ni aux nombreuses stèles commémoratives, ni aux vitrages, ni à l’orgue, ni aux icônes, bannières et tableaux présents sur les murs de la chapelle. Ce n’est pas un déchaînement de violence incontrôlée comme on en voit parfois dans la profanation de cimetières où tout est saccagé. Il n’y a pas davantage de tags ou d’inscriptions revendicatives ou injurieuses. Cela ne manque pas de m’étonner si l’on pense avoir affaire à un simple acte de vandalisme. Ce vandale-là savait très bien ce qu’il faisait en frappant là où cela ferait le plus mal pour les catholiques. Je peux me tromper mais ces éléments me font discerner la volonté d’une profanation.”
Je suis tout à fait d’accord avec l’analyse de Mgr Poinard.
Il faut que les choses soient dites telles qu’elles apparaissent d’une façon évidente.
Tout ceci blesse les croyants, qu’ils soient civils ou militaires.
Bon et joyeux Noël à tous!