Le nombre de donateurs et le montant des dons versés à l’Église catholique du diocèse de Nice sont en baisse. Patrick Cheuret, économe diocésain, explique :
« Nous sommes confrontés à une double crise. La crise des vocations et la crise économique. »
18.290 donateurs en 2004 dans les Alpes-Maritimes et seulement 12 011 en 2011 pour le denier du culte.
En 2004 : 2,7 millions d’euros de dons contre 2,35 M€ en 2011.
Prêtres (187) et évêque reçoivent chaque mois 1025€ net. Et le diocèse de Mgr Sankalé doit payer aussi 200 laïcs et gérer 80 églises à sa charge. Au total, le budget diocésain annuel est de 11 millions d’euros.
Source : Nice Matin
Trouver vous normal qu’un prêtre touche 1025 € net (j’espère messes comprise) par mois quand on sait qu’il a en plus le logement, sa mutuelle complémentaire, le remboursement de ses frais kilométriques et l’assurance de sa vieillesse payé par le diocèse.
La moyenne des salaires en France est de 1200 € net et la dessus ont doit payer son logement, sa mutuelle complémentaire et sa vieillesse n’est pas assuré.
D’autre part, pourquoi payer des laïcs ? Ne pourrait-on pas demander a des jeunes retraités de faire le travail des laïcs salariés.
Avec la crise, les salaires qui stagnent, la vie qui ne cesse d’augmenter et de moins en moins de pratiquants il ne faut pas s’étonner qu’il y ait de moins en moins de rentrée d’argent pour le denier du culte. Il faut réfléchir a savoir comment faire des économies.
Et pourtant on a besoin de prêtres puisque tous les diocèses en manque.
Ce que je dis là est valable pour tous les diocèses et a part prendre des jeunes retraités à la place des laïcs salariés je n’ai pas d’autre idées pour aider à faire faire des économies au diocèse.
Juste pour apporter une précision à Lugan,
La complémentaire santé est bien à la charge du prêtre et non du diocèse…
Par ailleurs, dans certaines paroisses, les prêtres ne touchent pas tous les remboursements kilométriques surtout lorsqu’il font près de 2000kms par mois….
N’allez pas trop vite dans vos considérations,
Merci.
Tant que nos pasteurs, et singulièrement nos évêques, n’auront pas compris la nécessité de réinstaurer la prière en famille (le matin et le soir !) tout autant que cette autre nécessité de la messe quotidienne de tous les prêtres du diocèse dans leurs paroisses respectives (explicitement annoncées), rien n’avancera car : “en dehors de Lui, nous ne pouvons rien faire” (Jn 15, 5).
Les plus beaux programmes pastoraux sont donc vouer à l’échec si ces deux “préalables” ne sont pas mis en place.
Il est navrant que nos prétres aient un salaire si dérisoire , ce qui permet de penser que leur sacrifice matériel
est une preuve supplémentaire de la grandeur de leur sacerdoce . Je suis admiratif et c’est pour cela que l’essentiel de mon héritage ira au diocése . Mais peut-étre serait-il bon de ne pas salarier à nouveau des personnes , certes ,
de grande qualité , comme cela s’est fait en septembre dernier , et ne pas décourager ainsi les donateurs qui consi-
dérent que des diacres ou des bénévoles bien formés pourraient faire l’affaire …