Elie Geffray, ancien militant du mouvement rural des jeunesses chrétiennes, est maire d’Éréac et prêtre dans le diocèse de Saint-Brieuc, où officie Mgr Denis Moutel. A la retraite, il est membre du conseil presbytéral de l’évêque, représentant les prêtres retirés en dehors d’une maison de retraite. Maire de la commune d’Ereac depuis 2008 (voilà un homme qui cumule fonction politique et fonction religieuse, n’y aurait-il pas là un relent de ‘maurrassisme” ?…), il a été interrogé par le canard trotskiste Golias, avant de l’être par Le Télégramme.
Comme maire, il explique qu’il doit appliquer les lois, en vertu du principe de la laïcité, faisant fi de toute liberté de conscience :
“Il n’a pas à faire intervenir ses convictions religieuses dans l’exercice de ses fonctions. Ou alors il démissionne”
Il avoue quand même être contre la dénaturation du mariage (nos amis de la presse n’ont toujours pas trouvé de cathos contestataire qui soit franchement pour), mais, en bon relativiste, il dit qu’il y a des raisons d’être pour et même, qu’il serait prêt à singer une cérémonie religieuse dans un lieu privé pour célébrer l’union de deux homosexuels :
“C’est comme le Pacs. Sur ce genre de question, il vaut mieux légiférer pour pacifier la société. Imaginez ce que serait la société française si on n’avait pas réglementé le divorce, la contraception ou l’avortement…”
Le code de droit canonique a résolu le problème qui pourrait se poser à ce maire puisque :
«
Can. 285 -§ 3. Il est interdit aux clercs de remplir les charges publiques qui comportent une participation à l’exercice du pouvoir civil.
»
Ainsi, selon le droit, l’abbé Geffray n’a pas à se poser la question. Il devrait simplement se mettre en conformité avec le droit et démissionner au plus tôt de son office de maire car il ne doit pas risquer de créer une situation qui puisse « causer du scandale chez les fidèles »
Alors là, oui ! On n’a pas de peine à imaginer ce que serait la société française sans le divorce, la contraception et l’avortement : au lieu d’être à la dérive (familles éclatées, moeurs dépravées, enfants délaissés, femmes exploitées, politiques sociales d’un coût exorbitant pour des résultats nuls, adultes déresponsabilisés, niveau culturel proche du zéro absolu …), la France pourrait être encore et toujours ce qu’elle fut lorsqu’elle assumait son rang de Fille aînée de l’Eglise : un phare pour l’humanité, un pays où il fait bon naître, vivre et mourir.
Jésus Christ a dit que le divorce est un adultère ,et que tuer est un crime tout prètre contredisant les paroles du Christ doit se défroquer
Si je ne me trompe, une émission de France 3, il y a une douzaine d’années, montrait que ce prêtre bien dévoué n’avait plus la foi. Mais il a peut-être évolué à ce sujet ?
je trouve la position de ce prêtre scandaleuse.
En effet, un prêtre est toujours prêtre sauf s’il a été réduit à l’état laïc.
Il me semble que son évêque devrait l’amener à la raison en le sermonnant.
Si l’église catholique ne réagit pas, il ne faut pas s’étonner que l’Islamisme progresse en France et dans le monde, voir le Journal télévisé de David Pujadas:
http://www.youtube.com/watch_popup?v=2ms1AcnQg40&vq=medium