29 novembre
Premier jour de la neuvaine préparatoire
à la fête de l’Immaculée Conception (cf. > www).
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Samedi soir, avec les premières vêpres du premier dimanche de l’Avent, nous allons commencer une nouvelle année liturgique.
Le premier dimanche de l’Avent est le premier jour de l’an pour les fidèles, plus que le premier janvier qui n’a qu’une valeur civile, administrative…
Je vous souhaite donc une très bonne, très belle et surtout très fervente nouvelle année : année de croissance spirituelle et de sanctification, en vivant toujours plus intensément des mystères que la Sainte Eglise nous donne de célébrer dans sa liturgie, en grandissant en sagesse et en grâce autant qu’en âge, en étant – toujours davantage et avec une plénitude toujours plus grande – configurés à Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Et pour cela, commençons tous par vivre un saint Avent!
Avent, en latin « Adventus », signifie avènement.
Le temps de l’Avent est le temps de la préparation à la célébration de la Nativité du Sauveur et à son second avènement : « et iterum venturus est cum gloria : et à nouveau Il reviendra avec gloire », ainsi que nous le chantons dans le Credo.
L’attente du second avènement prédomine dans la liturgie de l’Avent jusqu’au mercredi des Quatre-Temps d’hiver, beaucoup trop de fidèles l’oublient (la plupart du temps absorbés qu’ils sont par la préparation de Noël – vu de manière très réductrice comme l’anniversaire de la naissance de Jésus – et principalement préoccupés par leurs cadeaux et leurs menus!).
En fait, l’attente du second avènement est plus importante pour notre vie chrétienne, pour notre vie spirituelle : la célébration du premier avènement n’est en quelque sorte que le fondement, l’appui, le levier, le tremplin de notre espérance.
Le premier avènement n’est pas à recommencer, le premier avènement n’est plus à attendre : le chrétien est tendu vers le second avènement de Celui qui, né jadis dans l’humilité à Bethléem, crucifié dans l’opprobre sous Ponce Pilate, a accompli le Salut et reviendra triomphalement dans la plénitude de Sa gloire.
Nous ne sommes pas tournés vers le passé, nous ne ressassons pas indéfiniment des évènements révolus, mais nous les célébrons. Et leur célébration est une actualisation qui nous donne la force pour marcher d’un pas assuré et confiant vers la fin des temps : la fin des temps n’est pas pour les vrais fidèles une période à redouter, elle est le point dans lequel se concentre toute leur espérance!
Bonne et sainte année, chers Amis!
Bon et saint Avent!
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La couronne de l’Avent > www
La spiritualité de l’Avent > www
Sept conseils de St François de Sales
pour bien commencer la nouvelle année liturgique > www