Dans La Croix, Isabelle de Gaulmyn se lamente de la fin d’une époque, de cette page qui se tourne avec la disparition de la génération progressiste. Elle commence d’emblée :
“Les catholiques ont mal à leur Église. Ou du moins la génération dite «conciliaire», celle qui a beaucoup espéré du Concile, et s’inquiète, aujourd’hui, de ce qu’elle juge comme un retour en arrière.”
Bonne nouvelle pourrait-on dire. S’ensuit une liste de ces derniers dinosaures de l’Eglise post-conciliaire :
Cette génération se retrouvera dans les «rêves» de Michel Quesnel, moins sans doute dans les imprécations du théologien Hans Küng, et aimerait, comme Christine Pedotti, assister à un Vatican III. […] François Bœspflug“
Leurs critiques à l’égard de la nouvelle génération de catholiques, ces générations “Jean-Paul II” et “Benoît XVI” :
“manque de collégialité, insuffisante ouverture sur l’extérieur, problème de la place des femmes, des divorcés remariés, de l’ordination d’hommes mariés, centralisme romain, rigidité de la morale sexuelle.”
Même Isabelle de Gaulmyn ne croit plus en la révolution post-concilaire :
“Il est d’ailleurs permis de douter qu’une Église plus «ouverte», démocratique, suffise à dépasser la crise actuelle. Et que la convocation d’un nouveau concile puisse offrir une solution. Les difficultés rencontrées par d’autres Églises chrétiennes, pourtant plus aptes à adapter leurs structures aux normes du siècle, comme les protestantes, le prouvent amplement.”
Comme un enfant ayant brisé ses jouets dans un accès de colère, les progressistes s’aperçoivent que la crise de l’Eglise, qu’ils ont instrumentalisée, se retourne contre eux.
Cela n’empêche pas cette journaliste d’avoir toujours sa place “au soleil” au journal “La Croix” et au dit journal de continuer à distiller une fielleuse désinformation avec plus ou moins de talent de dissimulation selon les sujets dans tous les presbytères, couvents etc (abonnements quasi institutionnels) et d’être le seul périodique dit catholique de la grosse presse.
Mais peut-être que le sort de la Croix va lui aussi être régler par la crise financière, un dommage collatéral dont certains ne se plaindront pas, bien au contraire….
Malheureusement pour le lecteur précédent, La Croix est un des seuls titres de presse quotidienne bénéficiaire en France.
tant qu’il en restera un, on les poussera au pouvoir : les aveugles conduisant des aveugles n’en finissent pas de tomber dans la fosse… jusques à quand Seigneur? …
Kyrie eleison : a furore impiorum libera nos Domine…
Paix à leurs âmes et que Dieu les acceuille, mais la véritable Eglise du Christ a tout à gagner à la disparition de ces progressistes