Les évêques de l’Est de la France (Mgr André LACRAMPE, archevêque de Besançon, Mgr Jean-Pierre GRALLET, archevêque de Strasbourg, Mgr Vincent JORDY, évêque de St Claude, Mgr Jean-Paul MATHIEU, évêque de St Dié, Mgr François MAUPU, évêque de Verdun, Mgr Jean-Louis PAPIN, évêque de Nancy, Mgr Pierre RAFFIN, évêque de Metz, Mgr Claude SCHOCKERT, évêque de Belfort Montbéliard, Mgr Vincent DOLLMANN, évêque auxiliaire de Strasbourg) ont envoyé un message à leurs diocésains pour raconter leur viste Ad Limina à Rome :
“Chers Amis Notre pèlerinage aux tombes des Apôtres Pierre et Paul, commencé le 12 novembre, s’achève. Avant de quitter Rome, nous voulons vous adresser un très cordial salut.
Pendant tous ces jours, vous avez constamment habité notre prière et les rencontres que nous avons eues avec le Pape et ses collaborateurs. Ce que ces derniers attendaient de nous, c’est que nous leur disions quelles sont votre vie, vos épreuves et vos joies, votre foi et votre espérance. Dans un climat de vrai dialogue, nous leur avons donc tout simplement parlé de notre charge épiscopale sans oublier vos engagements dans l’Eglise et dans la société, la crise que nous traversons et les difficultés propres aux jeunes générations. Partout, nos propos ont suscité un vif intérêt.
Le Pape comme ses collaborateurs désirent connaître ce que vivent les hommes et les femmes de notre pays pour ouvrir les chemins concrets de l’évangélisation. Bien sûr, le Pape et ceux qui travaillent avec lui ont, du monde, une vision plus large que la nôtre, du fait que Rome est, pour l’Eglise, le carrefour de toutes les Eglises particulières ; mais pour autant, ils n’ont pas réponse à tout et, comme nous, ils cherchent comment être aujourd’hui fidèles à l’Evangile.
Nous avons rencontré le Pape à deux reprises : le samedi 17 novembre matin, avec les évêques des provinces de Lille, Paris, Reims et Dijon et le lundi 19, en province. Dans un climat confiant et fraternel, nous avons pu partager nos interrogations. Le Pape nous a appelés à ne céder ni au découragement ni au repli. Cette visite ad limina nous a confortés dans notre appel et notre mission de pasteurs. Elle nous a renouvelés dans notre amour de l’Eglise et notre communion avec le successeur de Pierre. Nous savons que notre Eglise a ses lourdeurs. Cela ne nous empêche pas de lui faire confiance. A Rome, nous avons à nouveau perçu son dynamisme à l’oeuvre dans le monde entier.
C’est avec grande joie que nous vous transmettons nos salutations amicales et la bénédiction du saint Père. Avec l’assurance de nos prières.”
pourquoi se décourager; la France n’est pas le Nigéria ni la SYRIE pour ne citer qu’eux;