Le 113ème Congrès des États-Unis – le Congrès se composant du Sénat et de la Chambre des Représentants – qui est sorti des urnes le 6 novembre dernier, est marqué par deux réalités. Il confirme, d’abord, la lente érosion du nombre des élus protestants (toutes tendances confondues). Même si les élus protestants constituent encore le groupe le plus important du 113ème Congrès (56 % des sièges), il a perdu 1 % de ses membres par rapport au 112ème Congrès issu des élections générales de 2008 et des élections de mi-mandat de 2010. Il y a 50 ans, les trois quarts des membres du Congrès appartenaient à des confessions protestantes. La seconde réalité, c’est la progression du nombre de catholiques élus au Congrès. À ce jour, ils ont gagné 5 sièges par rapport au 112ème Congrès. On en compte 27 au Sénat (18 Démocrates et 9 Républicains) et 134 à la Chambre des Représentants (73 Démocrates et 61 Républicains). Les élus catholiques détiennent donc, avec 161 sénateurs et représentants, 30,4 % des sièges au Congrès alors que les catholiques en âge de voter ne constituent que 22 % du corps électoral.
Les deux tableaux ci-dessous illustrent les appartenances religieuses des membres des deux chambres du Congrès : en bleu les Démocrates, en rouge les Républicains.
(source : The Pew Forum on Religion & Public Life, 16 novembre)