Le site Benoît et moi a publié la traduction d’un passionnant billet du cardinal George, archevêque de Chicago. J’y lis notamment ceci à propos du laïcisme:
Le communisme a imposé un mode de vie global fondé sur la croyance que Dieu n’existe pas. Le laïcisme est le compagnon de lit plus présentable du communisme. Une petite ironie de l’histoire a surgi à l’ONU il y a quelques semaines lorsque la Russie a rejoint la majorité des autres nations pour vaincre les Etats-Unis et les pays d’Europe occidentale qui voulaient déclarer que tuer l’enfant à naître devrait être un droit universel de l’homme . Qui est du mauvais côté de l’histoire, aujourd’hui? La campagne politique actuelle a amené à la surface de notre vie publique le sentiment anti-religieux, en grande partie explicitement anti-catholique, qui grandit dans ce pays depuis plusieurs décennies. La laïcisation de notre culture est un enjeu beaucoup plus important que les causes politiques ou les résultats de la campagne électorale actuelle, aussi importants soient-ils.
L’immense majorité de nos contemporains sont persuadés que les convictions religieuses fortes sont dangereuses pour la paix civile. Les religions ne seraient donc supportables qu’à la condition que les fidèles y adhèrent mollement, un peu comme la croyance au Père Noël ne fait de mal à personne (et surtout à la société de consommation!).
Cette idée foncièrement anti-religieuse s’est progressivement installée dans nos esprits depuis les guerres de religion du XVIe siècle. Mais elle tout simplempent fausse. D’abord, parce que lesdites “guerres de religion” étaient au moins autant des guerres politiques. Mais, surtout, parce qu’il y a bien pire que les idéologies teintées de religion: il y a les idéologies athées. Que je sache, Hitler, Staline, Mao ou Pol Pot n’étaient pas des Pères de l’Eglise. Même si l’on suppose que l’Inquisition espagnole était une institution d’Eglise (ce qui est hautement contestable: il est souvent arrivé que le Saint-Office de Rome s’oppose aux jugements – souvent politiques – de l’Inquisition espagnole), le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne joue pas “dans la même cour” que les SS ou la Tcheka, notamment du point de vue du nombre de morts en particulier.
La réalité, c’est que ce qui est dangereux, ce n’est pas la religion, mais l’idéologie politique – et, particulièrement, l’idéologie politique athée.
Espérons que le cardinal George sera entendu avant que l’Occident sombre dans la barbarie!
Bien sûr que les guerres de religions sont au moins autant des guerres politiques. Je ne crois pas que le but d’une guerre puisse être uniquement religieux, du moins pour « l’instigateur » de cette guerre. Par contre je ne crois pas non plus que déclarer une guerre pour des motifs uniquement politico-économiques entrainera une réelle adhésion de la population. Cette adhésion engagée n’aura mieux que si les gens ont l’impression qu’ils se battent pour une cause juste te c’est là qu’interviendra souvent la religion (ou de grands principes fondamentaux comme la défense de la démocratie etc.).
Hitler n’était effectivement pas un Père de l’Eglise. Mais le « Got mit uns » qui était gravé sur les ceinturons SS n’était pas là par hasard non plus.
Il est bien évident que nous sommes dans une république athée socialo-communiste et que nous en subissons tous les dictats.
Courage à tous, il ne faut baisser les bras, mais au contraire relever la tête, nous avons, aussi petit que nous soyons une mission sur terre, il faut y croire. Merci de m’avoir lu.
l’absence de Dieu donne aux athées un sentiment de toute puissance qui ne peut être combattue que par la dictature;c’est un vrai vide
” Hitler n’était effectivement pas un Père de l’Eglise. Mais le « Got mit uns » qui était gravé sur les ceinturons SS n’était pas là par hasard non plus.”
Il y a dieu, les dieux, et le Dieu des chrétiens.
Il ne faut pas confondre Wotan ou Odin avec le Dieu des chrétiens.