“Colleen Francis” |
Cette histoire de non-discrimination se passe dans une université publique de l’Etat de Washington. Les responsables ont décidé de ne pas empêcher un étudiant de 45 ans d’utiliser le vestiaire des filles, ni même de l’y empêcher de se prélasser nu… parce qu’il est « transgenre ». Eh oui, celui qui se désigne comme « Colleen Francis » se perçoit comme une femme. Et ce serait de la « transphobie » (notion récemment ajoutée à l’arsenal anti-raciste français par l’équipe de François Hollande) que de le renvoyer chez les messieurs.
Le vestiaire est partagé par plusieurs écoles et équipes sportives locales et accueille notamment des fillettes et des jeunes filles de 6 à 18 ans faisant partie d’équipes de natation. Le 26 septembre dernier, ce sont elles qui ont aperçu le… personnage entièrement nu derrière la vitre d’un sauna, ne cachant rien de ses attributs malgré tout masculins.
Des parents portèrent plainte avec le coach de l’équipe, des témoignages furent recueillis, mais, la direction d’Evergreen State College ayant indiqué qu’elle ne tiendrait pas compte de « l’identité biologique » de « Colleen Francis », l’affaire s’arrêta là. L’équivalent du ministère public de l’Etat de Washington a indiqué qu’il ne poursuivra pas pour exhibitionnisme.
L’université s’est contentée d’installer des rideaux afin que les jeunes filles puissent se changer sans être vues de l’intéressé. Ce qui ne garantit en rien qu’elles ne le verront pas, elles… Ou aurais-je dû dire : « l’intéressée », et : « ne la verront pas » ? De peur de passer pour transphobique ?
Voilà où mène le discours des droits.
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