L’affaire a fait grand bruit aux États-Unis, même si elle remonte à janvier de l’année dernière et ne vient d’être révélée que depuis quelques jours…
Le P. David M. O’Connell, prêtre de la Congrégation de la Mission (fondé par saint Vincent de Paul), est recteur et président depuis 1998 de la prestigieuse Catholic University
of America (CUA), très fidèle au Magistère (voir ici), de Washington D.C.
Le P. O’Connell raconte ainsi cette anecdote survenue donc voici un an alors qu’il cherchait du papier hygiénique : « Me rendant dans les toilettes du Nugent Hall [le bâtiment qui
héberge la présidence de l’université], j’ai ouvert un placard et trouvé le papier hygiénique mais alors que je refermais la porte du placard, j’ai remarqué sur l’étagère du bas sous un tas
de cochonneries un cadre qui dépassait. Je me suis penché, j’ai tiré le cadre pour m’apercevoir qu’il contenait une eau-forte qui me disait quelque chose. Pourquoi se trouvait-elle là et comment
y était-elle arrivée, je ne le saurai jamais. »
Cette eau-forte fit l’objet d’une soigneuse expertise. Pas de toute : c’est une eau-forte de Rembrandt ! D’un format d’environ 12 x 13 cm, cette eau-forte originale du grand peintre et graveur
hollandais sera sans doute le “clou” de l’exposition ouverte le 11 janvier qui se poursuivra jusqu’au 24 mai dans le cadre de la bibliothèque John K. Mullen de la CUA, et qui a pour titre
« Découvrir Rembrandt et les autres grands maîtres à la Catholic University ».