Le 16 octobre, l’année académique de l’Université pontificale salésienne (Unisal) de Rome a été ouverte par une messe présidée par le père Pascual Chávez Villanueva (photo ci-dessus), Recteur Majeur des salésiens et Grand Chancelier de leur université. Les disciples de don Bosco, dont le représentant le plus connu est le cardinal Secrétaire d’État, Tarcisio Bertone (lui-même ancien professeur à l’Unisal), sont l’une des familles religieuses les plus puissantes à Rome actuellement, précisément en raison des nombreuses nominations voulues par le cardinal Bertone comme le soulignait le vaticaniste Paolo Rodari dans un article de 2010.
Il n’est donc pas inintéressant de relever les phrases suivantes, prononcées par le Recteur Majeur lors de cette cérémonie, qui témoignent d’une grande proximité intellectuelle entre les salésiens et le magistère de Benoît XVI :
Ce que je crains est une vie chrétienne insignifiante ; et le chrétien ne signifie rien – il n’a rien à dire, il ne dérange personne – quand il n’est pas spirituel.L’importance de la foi, a-t-il poursuivi, dépend de son identité et non pas du niveau d’accueil social…
Une pique à tous ceux qui continuent à voir en l’Église un opérateur social et sanitaire plutôt que l’instrument du Salut éternel !
Et le père Chávez de conclure :
Il faut jouer à la hausse et oser la clarté, en d’autres termes dire ouvertement qui nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous demandons, sans réduire les requêtes et les exigences.
(source ANS)