Dans ces dernières décennies, le sacrement de pénitence a chuté de manière spectaculaire. Il n’est pas rare de voir des fidèles qui se confessent peu ou pas, estimant que cela ne regarde que Dieu et eux seuls. Pour autant, la «relance» de ce sacrement ne peut venir que par l’exemple du prêtre. C’est ce que Mgr Javier Echevarria Rodriguez, prélat de la Prélature personnelle de l’Opus Dei, a compris. Le rôle des prêtres est indispensable. « En les voyant prier, les baptisés se sentent eux aussi poussés à prier. En se rendant compte qu’ils recourent souvent à la Confession, ils iront recevoir le pardon sacramentel », a-t-il affirmé, vendredi 12 octobre 2012, lors de la lors de la septième congrégation générale du synode des évêques sur la nouvelle évangélisation. Il n’a pas hésité à donner quelques recommandations « pratiques », comme l’encouragement aux prêtres à « s’asseoir habituellement dans le confessionnal ». « De nombreuses âmes iront laver leurs propres péchés », a-t-il affirmé. Il serait peut-être temps de ne plus laisser les confessionnaux des cathédrales et des églises vides, comme témoins d’une époque révolue. Se libérer du péché est une prouesse qu’aucune époque n’a été en mesure de réaliser… Loin d’être des pièces de collection ou des immeubles par destination, les confessionnaux doivent être des instruments de sanctification. Enfin, le prélat appelle également les prêtres à « soigner les homélies du point de vue doctrinal », car l’homélie est « l’unique occasion d’écouter le message du Christ ». On sait à quel point un sermon peut avoir de bons, comme de mauvais effets, sur la foi des fidèles. C’est probablement le seul vecteur qui assure une diffusion de la théologie auprès des fidèles. Au fond, la prédication est aussi une participation au sacerdoce du Christ. Il est difficile de concevoir l’évangélisation sans une image claire du prêtre. Le sacerdoce peut aussi être considéré comme une boussole !
et quand il n’y a plus de confessionnal ?
je connais à Poitiers une église où les confessions ont lieu dans une petite piècfe brillamment éclairée fermée par une porte de verre
le prêtre et le pénitent sont assis de part et d’autre d’une table
c’est la seule église de Poitiers où les horaires des confessions sont affichés