Le Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne, a commencé ses travaux le 8 octobre par une allocution particulièrement remarquée du rapporteur général du Synode, le cardinal Donald Wuerl, archevêque de Washington D.C., prononcée devant le 251 Pères synodaux Voici ce qu’en signalait Radio Vatican…
« Une salle bondée. Pas une seule place de libre. L’Église mobilise ses forces pour affronter le tsunami de la sécularisation. La formule a été lancée par le Rapporteur général, chargé de planter le décor. Le cardinal Donald William Wuerl, archevêque de Washington, l’a fait avec une efficacité toute américaine en allant droit au but, sans atermoiements. Selon lui, la crise remonte aux années 70-80 : catéchèse insuffisante ou incomplète, aberrations dans la pratique liturgique, ignorance religieuse, baisse de la pratique sacramentelle, herméneutique de la discontinuité ; et puis les péchés de quelques uns qui ont encouragé une méfiance à l’égard de certaines structures fondamentales de l’Église.
Selon le cardinal Wuerl, une grande partie des fidèles n’était pas préparée à faire face à la vague séculariste. C’est donc l’Église elle-même qui doit faire son examen de conscience. Les chrétiens doivent retrouver l’audace et la confiance, “recapturer” leur identité et l’authenticité de leur foi. Il faut – souligne l’archevêque de Washington, qui manie bien l’art de la formule – surmonter le “syndrome de l’embarras” qui vient du manque de confiance dans la vérité de la foi et dans la sagesse du magistère. »
On ne saurait mieux dire, avec clarté, concision et précision. A balayer devant sa porte plutôt que devant celle du voisin, le ménage est mieux fait;