“La prochaine étape, franchement, c’est que trois ou quatre personnes qui s’aiment soient autorisées à contracter une union permanente, avec le consentement de la société. Il y a même des gens terrifiants qui estiment qu’il est acceptable d’avoir des relations sexuelles avec des animaux. Est-ce que ce sera une prochaine étape?”
Pour ces propos, le sénateur australien Cory Bernardi, membre du parti libéral, a dû quitter ses fonctions au sein du cabinet fantôme australien.
Néanmoins, et c’est bien là l’essentiel, le 19 septembre, aussi bien la chambre des députés que le sénat du pays ont rejeté le projet de loi qui proposait de légaliser le mariage pour les couples de même sexe. Ce vote unanime du Parlement a été possible par les consignes de vote données par les deux principaux partis australiens, les travaillistes au pouvoir et les libéraux, principaux opposants. L’Australie nous montre ainsi, à nous Français, que rien n’est jamais écrit et que, malgré la puissance du lobby gay (encore plus puissant là-bas qu’ici), il est possible de gagner des combats politiques difficiles.
L’expression «mariage gay» et tous ses équivalents, mariage entre personnes de même sexe, mariage homosexuel, etc. est fondamentalement erronée. Il s’agit, de fait, de la suppression pur et simple du «mariage» (monogame ou polygame) et de son remplacement par autre chose, une autre forme de lien ou de contrat, qu’on appelle du même nom. C’est ce que le cardinal Vingt-Trois expose clairement dans son entretien du 24 septembre 2012 sur RTL, voir votre lien (https://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/il-ne-sagit-pas-douvrir-le-mariage-mais-de-le-transformer-en-parent-1-et-parent-2). Je préfèrerai lire sur ce site, par exemple, «L’Australie nous montre la voie et empêche la destruction du mariage».
Merci pour le site et le travail d’information.