Pour préparer la solennité de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, ce dimanche 30 septembre (calendrier traditionnel), voici ce que répond l’évêque de Tulsa (Oklahoma), Mgr Edward J. Slattery, quand on (*) lui demande s’il a un modèle de vie spirituelle :
Sainte Thérèse de Lisieux, the Little Flower. J’ai une image d’elle dans ma chapelle et je lui parle tous les jours. Depuis que je suis évêque, c’est mon héros. Elle a tant d’humilité et son amour pour le Christ est si pur.
Ce qui m’impressionne le plus chez elle, poursuit ce prélat familier de la forme extraordinaire et protecteur du monastère de Clear Creek (fondation de Fontgombault outre-Atlantique), c’est qu’elle a trouvé une grande paix dans son existence en recherchant l’approbation de Jésus dans tout ce qu’elle pensait ou faisait. Elle n’a jamais voulu d’autre approbation que la Sienne. C’est cela l’amour véritable. Nous cherchons souvent l’approbation et les compliments des autres, qu’il s’agisse de nos parents, de nos collègues ou de nos amis. Mais pas elle. Tout ce qu’elle voulait c’était l’approbation du Christ Lui-même et elle essayait en toutes choses de Lui plaire. C’est tout ce qui comptait pour elle. Cela lui a simplifié la vie et fait d’elle une sainte.
(*) En l’occurrence Jim Gravesen, correspondant du National Catholic Register (octobre 2011).
Sainte Thérèse doit être contente d’être suivie, Jésus était sa vie et aussi elle se considérait comme un chevalier du moyen-âge vassal de son seigneur dans son travail de missionnaire