Dans l’avion qui le ramenait de Washington à Rome, après son remarquable discours devant les 1 200 participants du National Catholic Prayer Breakfast (ici), Mgr Raymond Burke, archevêque émérite de St. Louis et préfet du Tribunal suprême de
la signature apostolique, a accordé un entretien à Kathryn Jean Lopez de la National Review Online (ici).
Interrogé par la journaliste lui demandant si un catholique ayant voté pour Obama doit aller se confesser dès lors qu’on a désormais tous ces exemples de l’attitude anti-vie de la nouvelle
administration, l’archevêque a répondu que si un catholique « en toute connaissance de cause et délibérément » vote pour une personne qui est en faveur « des violations les
plus graves de la loi morale » alors il a « coopéré formellement à un grand mal et il doit s’en confesser ». L’archevêque a ajouté : « Dès lors que le président Obama a
clairement annoncé, durant sa campagne électorale, son programme hostile à la vie et à la famille, un catholique qui connaissait ce programme – par exemple l’avortement procuré, la recherche sur
les cellules souches embryonnaires, le mariage entre personnes du même sexe – ne pouvait pas voter pour lui avec la conscience nette ».