Pour les Français – y compris les cousins du Canada – comme pour les Américains, aujourd’hui 14 juillet, c’est un jour de fête. De fête catholique s’entend ! C’est en effet en ce jour que
l’Église fête la bienheureuse Kateri T
ekakwitha (Catherine « qui avance en hésitant », en langue iroquoise, car elle devint aveugle très jeune). Cette Amérindienne née en 1656 à Ossernenon
(proche de Auriesville, aujourd’hui dans l’État de New Yok) est la première Indienne a avoir été béatifiée (par Jean-Paul II en 1982, Pie XII l’ayant déclarée vénérable en 1943).
Son père était un Agnier (une des cinq tribus de la confédération iroquoise : on dit Mohawk chez les Anglo-Saxons) mais sa mère était Algonquine et catholique. Son père et sa
mère meurent de la petite vérole, maladie qui la rend quasiment aveugle. Ses parents adoptifs veulent la marier, mais elle s’y refuse pour conserver sa virginité ce qui lui vaudra de devenir une
esclave de sa tribu d’accueil. Désirant devenir chrétienne, elle fut baptisée par le Père jésuite français Jacques de Lamberville le saint jour de Pâques 1676. Sa piété impressionne
l’historien français Fançois-Xavier Charleroy envoyé en Nouvelle France par Louis XIV. Elle naquit au Ciel le 17 avril 1680. Manque actuellement un miracle attesté pour faire de ce
modèle de jeûne et de prière une sainte. Nos prières ne seront pas inutiles et elles pourront être alimentées par la lecture de ce site excellent et bien documenté.