Dans un entretien accordé à Una Voce Costa Rica et publié dans la revue Una Voce Informa, le père José Pablo de Jesús Rodríguez Tamayo, o.c.e. : prêtre de l’Archidiocèse de San José de Costa Rica, explique son attachement à la forme traditionnelle du rite romain. Supérieur de l’Opus Cordis Eucharistici, association publique de fidèles de droit diocésain, ce prêtre a été ordonné en 1979.
Pour lui, le motu proprio Summorum Pontificum représente une grande grâce et une richesse et non un problème à résoudre. Il a donc décidé de célébrer exclusivement le saint sacrifice de la messe selon la forme extroardinaire :
« Loin d’être un problème, Summorum Pontificum est un magnifique instrument, non seulement pour protéger, mais également pour promouvoir les trois sources de la révélation divine : la Parole de Dieu, le magistère de l’église et la Tradition catholique. »
Non content de célébrer la messe selon l’usus antiquior, le père José Pablo de Jesús Rodríguez Tamayo utilise désormais l’Office divin traditionnel et entend bien célébrer tous les sacrements dans l’ancien rite. Il confirme également que dans cette partie du monde, bien éloignée de l’Europe, les jeunes sont également très attirés par la liturgie traditionnelle, celle-ci leur donnant la certitude d’une transmission intégrale du culte catholique et de la doctrine catholique.
C’est un des effets motu proprio : des prêtres et des laïcs, de plus en plus nombreux dans le monde, découvrent et adoptent la messe traditionnelle et se réapproprient les richesses spirituelles et doctrinales de l’Église. Avec eux, il faut aussi désormais des évêques motu proprio.
L’usus antiquior n’a jamais été interdit .sauf en France par les évèques de l’époque..La disparition inéluctable de cette génération tyrannique sera un soulagement.Deo gratias