Décédé en 1987, l’écrivain Michel de Saint Pierre a marqué toute une génération par ses romans et ses prises de position, notamment dans le soutien et la défense de la messe traditionnelle. En 1964, il publie ainsi Les Nouveaux Prêtres où il met en scène le clergé de l’époque, largement attiré par les sirènes progressistes et par le marxisme triomphant.
Au sein d’une équipe de prêtres d’une grosse paroisse de la banlieue de Paris, le frêle abbé Paul Delance, tout jeune mais animé d’une foi profonde et mystique, entend, lui, se donner entièrement à Jésus-Christ et donner entièrement Jésus-Christ à ses paroissiens. C’est le bras de fer entre ce prêtre et ses confrères que raconte merveilleusement Michel de Saint Pierre donnant à voir ce que fut réellement la crise de l’Église.
Ce roman (200 pages, 20€), je viens de l’apprendre, a été réédité cette année aux éditions de Saint Mont qui proposent également un autre grand succès du même auteur : Les Aristocrates. Une bonne occasion de reprendre contact avec un écrivain catholique un peu oublié aujourd’hui.