Le 27 juillet dernier, sur l’autre blogue dont on m’a confié la rédaction, L’Observatoire de la Christianophobie, j’ai consacré un papier à la folie des athées américains, sous le titre « La Christianophobie des athées américains atteint des sommets dans l’absurde ». Comme l’article est d’intérêt et qu’il me servira en quelque sorte à introduire celui que je vous ai préparé pour aujourd’hui, le voici :
« La Freedom From Religion Foundation (FFRF) de Madison (Wisconsin) est de constitution récente puisqu’elle ne remonte qu’à 2006. Elle regrouperait 17 000 athées et “libres-penseurs” des États-Unis menant un combat titanesque pour la stricte « séparation de l’Église et de l’État » : pour le dire clairement, elle souhaite voir disparaître de l’espace public américain tout ce qui pourrait rappeler au regard la foi chrétienne, car pour elle « la religion n’est que mythe et superstition qui endurcit les cœurs et asservit ». Pour se donner un peu de visibilité médiatique, elle s’est l’an passé attaquée à un odieux symbole de l’obscurantisme : la présence d’une crèche de Noël sur la pelouse du tribunal d’Athens (comté d’Henderson, Texas). Elle a fait un procès. Elle l’a perdu. Elle vient de lancer une nouvelle et formidable offensive contre un autre odieux symbole de l’obscurantisme : le logo de la ville de Wyoming dans le Michigan. Ce logo, adopté par la ville de Wyoming en 1959 – année où, comme on dit là-bas, la ville fut “incorporée”, c’est-à-dire légalement enregistrée après un référendum –, n’avait fait l’objet d’aucune plainte de l’un quelconque des 73 000 citoyens que compte cette ville du comté de Kent… La FFRF a écrit vendredi 20 juillet au maire de Wyoming, Jack Poll, pour exiger que le logo de la ville soit modifié : « L’inclusion [dans le logo de la ville] intentionnelle d’une église et d’une croix, manifeste un soutien à une “foi” et au christianisme ». Le secrétaire général de la ville, Curtis Holt a, bien sûr, haussé les épaules : « On a d’autres chats à fouetter » (en anglais, l’expression est aussi très croustillante : « We have biger fish to fry » !). Richard Thompson, président du Thomas More Law Center, un service de conseil juridique et d’action judiciaire sur la christianophobie aux États-Unis, ne voit aucune chance que l’action absurde de la FFRF contre la ville de Wyoming puisse rencontrer du succès auprès des tribunaux : si ces derniers étaient saisis, les juges prendraient en considération la signification historique de la présence d’une église et de sa croix sur le logo, depuis quand ce logo a été contesté – depuis la semaine dernière… et, qui plus est, la contestation ne vient pas d’un habitant de Wyoming – et les débats qui ont été menés au sein du conseil municipal pour son adoption. Peu de chance dont, de voir une pareille absurdité et une telle haine antichrétienne aboutir. Mais cette démarche de la FFRF est révélatrice d’un certain climat christianophobe qui se manifeste aujourd’hui aux États-Unis. »
Un lecteur commentait ainsi ce post : « Absurde peut-être, haineux certainement, et, malheureusement, efficace parfois… comme à Steubenville ! ». Le commentateur faisait allusion à un précédent incident similaire, toujours provoqué par la FFRF contre le logo de la ville de Steubenville dans l’Ohio. J’avais lu des informations sur cette affaire, mais n’avais pas jugé utile d’en traiter sur l’un ou l’autre blogue : trop de choses à écrire et pas assez de temps pour tout faire.
Je croyais donc que l’affaire avait été classée et que la ville de Steubenville s’était couchée devant ces fanatiques et avait accepté d’ôter de son logo la petite silhouette de la célébrissime Franciscan University of Steubenville. Il faut dire que défendre son logo devant les tribunaux coûterait entre 10 et 15 000 $ de frais de procédure, sans compter les centaines, voire les milliers d’heures de travail d’un cabinet d’avocat : ce qui a un coût, et un coût auquel les villes américaines de taille moyenne réfléchissent à deux fois avant de la supporter – on est plus respectueux de l’usage de l’argent du contribuable aux États-Unis qu’en France.
J’avais tort de le penser ! D’abord, parce que les citoyens de Steubenville se sont mobilisés : « Touche pas à mon logo ! » ; ils ont collecté des pétitions à la sortie d’une Messe (300 signatures) ; ouvert un site internet, Keep the Logo, pour en collecter d’autres et, surtout, viennent d’obtenir les services juridiques gratuits d’un avocat catholique qui prend les frais du travail de son cabinet d’avocats à sa charge…
D’où le communiqué d’avant-hier de Bill Donohue, président de la Catholic League :
« Rien ne fait plus peur aux athées que la religion, et aucune religion ne les effraient plus que la catholique. C’est pourquoi les athées de la Freedom From Religion Foundation menacent de poursuivre devant les tribunaux la ville de Steubenville relativement au nouveau logo dont elle se propose de se doter : le dessin montre la croix et la silhouette de la chapelle du campus, ainsi que d’autres sites caractéristiques [de la ville] comme le Fort Steuben et le Veterans’ Memorial Bridge.
Comme il est d’usage, les logos des villes représentent les gens et les institutions associables à la municipalité et, dans le cas de Steubenville, cela implique d’inclure des symboles représentant la Franciscan University de Steubenville. En raison de sa réputation nationale comme université catholique de première classe, toute image de l’établissement qui ne reflèterait pas son caractère catholique serait malhonnête (…).
Au départ, les autorités municipales se sont inquiétées du coût induit – si la ville perd son procès, elle devra payer les frais de procédure –, et elles ont donc opté pour un autre logo : l’université y apparaîtrait mais sans l’image de la croix et de la chapelle. Mais après un raz-de-marée de soutien au premier logo, de très bons avocats sont entrés dans l’affaire en proposant leurs services gratuitement.
Il est tout à fait constitutionnel d’avoir des symboles religieux devant des Hôtels de Ville pendant la période de Noël, à la condition qu’ils soient accompagnés de symboles laïcs. Il devrait donc être tout aussi constitutionnel de voir se côtoyer des symboles religieux et laïcs sur le logo d’une ville, tout particulièrement quand les premiers illustrent une institution qui est entièrement associée à la ville ».
Une belle affaire à suivre, d’autant plus que de nombreux spécialistes du droit estiment que ce serait un cas parfait pour la Cour suprême des États-Unis. Nous n’en sommes pas encore là…
Bon site…
Nouvelles non divulguées par les médias…
On nous endort avec le reste…MAIS…???
J’AIME…Riposte-Catholique…
MERCI de nous informer…!
De plus en plus le monde se paganisme c’est la grande pagaille dans les âmes …
La foi perdu il ne reste que l’argent et le sexe !
Donc voir une croix leur rappel leurs fautes !!!
L’Amérique?
En cette veille de l’anniversaire du largage de la première bombe atomique sur Hiroshima, jour où l’humanité a changé de visage. Cela fera 67 ans demain.
Méditons les paroles qui suivent avec sérieux et profondeur:
PAROLES D’EVEQUE
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Parole d’évêque : “Vers le mariage homosexuel ?”
A diffuser et à appliquer sans modération cet éditorial de monseigneur Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio :
“Il est difficile pour l’Église de ne pas réagir face à l’annonce faite par le gouvernement d’un projet de loi visant à élargir le mariage aux couples(*) homosexuels.
Pour beaucoup, il s’agit là d’une évolution inéluctable face à laquelle il faudrait faire preuve d’ouverture d’esprit, voire de résignation. Quelles que soient les intentions – qu’il ne nous appartient pas de juger – des promoteurs de ce projet, c’est en réalité la destruction d’un des piliers fondamentaux de notre société qui est programmée.
Loin d’épuiser ce vaste sujet de société, je voudrais simplement donner ici quelques repères et réflexions qui pourraient guider ou inspirer notre façon de réagir et de nous mobiliser.
Dans ce débat, les arguments de bon sens ne suffisent plus. L’évidence selon laquelle le mariage naturel concerne un homme et une femme a été laminée par le relativisme. Il faut donc que nous soyons capables d’expliquer en quoi l’union durable d’un homme et d’une femme pour fonder une famille n’est pas l’invention d’un type particulier de société mais est profondément inscrit dans la nature même de l’être humain. De même, nous devons pouvoir montrer que si l’État est habilité à légiférer sur un mariage qui, en donnant potentiellement naissance à des enfants, construit la société, il n’a pas à donner un statut équivalent à un mode d’union qui est stérile par nature et relève de choix privés.
Les conclusions d’une telle réflexion sont rendues plus évidentes grâce à l’éclairage de la foi chrétienne, mais nous devons être capables de la mener avec des arguments de raison pour pouvoir entrer en dialogue avec ceux de nos compatriotes qui ne partagent pas notre foi.
Dans ce dialogue, il y a un piège dans lequel nous ne devons pas tomber. Ceux qui revendiquent un statut pour les couples(*) homosexuels – et qui à vrai dire sont souvent à court d’arguments – accusent facilement leurs opposants d’homophobie. Ainsi, pour ne pas passer pour homophobes, nous évitons le débat. Il faut au contraire proclamer avec force que refuser le « mariage » homosexuel n’a rien à voir avec l’homophobie. Nous pouvons avoir un grand respect pour les personnes homosexuelles tout en contestant le fait que le couple(*) homosexuel soit présenté par l’État comme un modèle social au même titre qu’un couple marié. Cette capacité à désapprouver un acte tout en respectant la personne est d’ailleurs un des héritages du christianisme. Soyons donc toujours très attentifs à ce que nos propos sur la question de l’homosexualité ne soient pas perçus comme méprisants ou blessants par les personnes concernées.
Ne perdons pas de vue le fil conducteur qui motive ce genre de lois. Lors du débat sur le Pacs, on disait qu’il s’agissait simplement de défendre la dignité des personnes homosexuelles et qu’en aucun cas on envisageait l’adoption d’enfants par ces mêmes personnes. Aujourd’hui, toujours sous couvert de non-discrimination, le projet de loi sur l’adoption est annoncé. Interdire d’emblée à un enfant d’avoir un papa et une maman n’est pas considéré comme une discrimination… Mais ne nous y trompons pas, ce ne sera pas le dernier épisode. Nous sommes sous la mouvance d’un courant idéologique qui ne compte pas en rester là. L’étape suivante a commencé à se dévoiler au travers de la théorie du genre. Il s’agit de faire passer l’idée selon laquelle la différence sexuelle n’est que de l’ordre du biologique et ne concerne donc pas l’identité profonde de la personne. Chacun peut donc choisir son orientation sexuelle (hétéro, homo, bi, trans, etc.) indépendamment de son sexe. Il sera par conséquent interdit – car considéré comme de l’embrigadement – de donner à un garçon des repères éducatifs masculins et à une petite fille des repères éducatifs féminins. Ce serait aller contre une liberté individuelle toute-puissante revendiquant son affranchissement vis-à-vis de la nature…
Les idéologies des trente dernières années ont fait un travail souterrain qui, pour une bonne part, a conduit à l’éclatement de la famille ; les nouvelles idéologies vont permettre la déstructuration de la personne elle-même. Dans les deux cas, c’est la société tout entière qui se délite.
Aussi affligeant soit-il, ce constat ne doit pas nous décourager. La déconstruction annoncée n’est pas une fatalité. L’histoire a montré qu’une société possède souvent en elle-même une capacité à réagir dans des situations catastrophiques. Nous devons donc nous mobiliser. A la fois en nous intéressant à ces questions, en étant capables de dénoncer les idéologies, mais aussi en annonçant la Bonne Nouvelle. Et la Bonne Nouvelle que nous voulons annoncer, c’est qu’il est possible d’aimer en vérité, c’est la beauté de la sexualité et du mariage vécus, grâce à l’Esprit Saint, en conformité avec le projet de Dieu.
Il y a un travail énorme à réaliser pour aider les enfants et les jeunes à s’éveiller à la beauté de leur corps et de leur sexualité, à repérer et écarter les contrefaçons de l’amour qui leur sont si souvent proposées, et à épanouir l’extraordinaire potentiel à aimer qui est en eux.
Avec charité et détermination, mobilisons–nous ! C’est un grand service que nous avons à rendre à notre humanité”.
(*) Ici nous pouvons parler de paires et non de couples
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Avez-vous compris?
Ce texte est le texte fondateur du combat qu’il nous falloir mener au Nom de Notre Seigneur JESUS-CHRIST, sans faiblir ni trembler, si nous ne voulons pas sombrer corps et âme dans la « barbarie »
Maranatha!
Merci!
JFL