La protection de l’environnement est à la mode chez tous ceux qui forment ou encadrent l’opinion (médias, pouvoirs publics, etc.). Sur ce plan, l’Eglise n’a pas de critiques à recevoir. Par définition, la nature (la faune et la flore), relève de la nature, qui n’est pas autre chose que l’ordre de la création divine. Seules les hérésies manichéennes ou gnostiques ont affiché un mépris de la nature (entendue dans les deux sens). Cependant, la protection de l’environnement dérape et revêt des tournures utopiques, voire anti chrétiennes (cas de la deep ecology).
Lors de l’Angélus du dimanche 29 juillet, Benoît XVI a apporté son soutien aux ouvriers des hauts fourneaux de Tarante (Italie) fermés par décision de justice pour cause d’émissions toxiques et a appelé à une solution
qui garantisse le droit à la santé publique comme le droit à l’emploi, qui plus est en ce temps de crise économique.