Jean Madiran, dans Présent du samedi 14 juillet,, écrit :
En publiant le CEC (édition de 1992 corrigée par l’édition typique de 1997, traduction française en 1998), Jean-Paul II avait explicitement souhaité que les évêques en fassent une « synthèse » ou un « abrégé » pour les enfants de leur diocèse. Puis, en février 2003, il avait, avec discrétion mais netteté, pris publiquement acte de l’incapacité générale :
« Ces dernières années, de nombreuses synthèses du Catéchisme [CEC] ont été rédigées dans différentes langues et dans de nombreux pays. Cela témoigne de l’exigence largement répandue et bien réelle d’un abrégé qui contienne tous les éléments fondamentaux de la foi et de la morale catholique (…). Toutefois l’expérience prouve qu’il n’est pas facile, dans ces synthèses, de toujours sauvegarder avec exhaustivité la totalité et l’intégrité du contenu de la foi catholique. »
C’est pourquoi Jean-Paul II donna alors mission au Saint-Siège de rédiger, sous la direction du cardinal Ratzinger, le résumé attendu en vain. Ce fut le gros Compendium édité par Benoît XVI en juin 2005. C’est un livre du maître plutôt qu’un petit catéchisme.